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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 09:59
Garonna Trail 2017

Sandrine et Victor à l'arrivée du Garonna Trail !!

Une petite virée sympa au nord de Toulouse :
 

"La course était super sympa, bonne ambiance, jolis rayons de soleil en bord de Garonne, avec juste ce qu'il faut de gadoue pour s'amuser et/ou faire de belles glissades ;-). C'était la 1ière course toulousaine pour Victor et la 1ière course de l'année pour Sandrine"

Les classements :

Classement    Nom                                        Temps        Classement catégorie
72                  GASNET Victor                         01:00:20      3° JUH
321                UTTENWEILER Sandrine          01:16:22     16° V1F

 

Bonne récup à eux !!

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 20:39
La Saintélyon vue par Jérome

Pour finir la saison en beauté, je suis au départ avec Brunilde et Maria de la SaintéLyon (72 km avec 1950 m+ et 2250 m-), une course mythique, créée dans les années 50. J’ai beaucoup couru en octobre et novembre (jusqu’à 70 km par semaine) mais depuis quelques jours, je suis anxieux, tant le défi me semble énorme !
Après l’arrivée en voiture à Lyon et le départ en navette vers Saint-Etienne, la tension monte encore un peu : dans la nuit froide de ce début décembre, je prévois une dizaine d’heures d’efforts avant d’arriver à bon port, ce n’est pas gagné !
A Saint-Etienne, dernier repas (des pâtes évidemment !), un peu de repos puis départ vers le parc des expositions.
Maria et Brunilde se placent dans le sas élite qui partira à 23h40 et moi plus loin pour un départ qui se fait finalement à minuit : il fait frais (environ -3°C) mais il ne pleut pas, les conditions météo s’annoncent idéales pour la saison : il pourrait pleuvoir, neiger ou geler à pierre fendre !
Sur de larges routes éclairées en direction de Sorbiers (km 7), je pars lentement pour être certain de finir. Premier chemin : plus d’éclairage public, on allume la frontale, l’ambiance change totalement : c’est parti pour une longue nuit. Première côte : je décide de marcher même si je pourrais courir, suivant ainsi les conseils d’un ami : qui veut aller loin ménage sa monture.
Saint Christo en Jarez (km 15), premier ravito : je prends un peu de soupe, quelques biscuits apéritifs rectangulaires bien connus et je fais le plein d’eau, mais en ressortant, j’ai froid : lors des prochains ravitos, je limiterai au maximum la durée de mes arrêts.
Les kilomètres défilent parfois en sous bois avec un peu de boue, parfois à découvert avec de petites routes ou des chemins verglacés, il faut rester tout le temps concentré. Je suis au cœur du peloton, toujours entouré par beaucoup de monde (nous étions environ 7000 au départ !). Je ne risque pas de me perdre mais il est parfois difficile de voir les pièges (cailloux, racines ou grosses flaques), tant les gens qui me précèdent sont proches.
Quelques spectateurs se réchauffent autour de feux de bois ou en chantant : je trouve qu’ils ont aussi bien du mérite à venir encourager leurs proches !
Avant Saint André la côte, nous gravissons la principale difficulté, une rampe dans un bois : 200 m de dénivelé en moins de 1 km. Autour de moi, certains commencent à souffrir, il reste encore 35 km !
Après Soucieu (km 52), nous retrouvons une petite route en légère descente au milieu des arbres fruitiers, le jour se lève, c’est presque l’euphorie : je double beaucoup d’éclopés, certains marchent en boitant ou sont à l’arrêt. Je n’ai quasiment aucune douleur et je peux encore courir alors que je craignais de finir en marchant pendant des heures.
Les dernières montées sont toutefois bien difficiles, surtout celle de l’aqueduc romain de Beaunant (km 68). Heureusement la fin est proche : quelques escaliers à descendre (ça fait mal !) avant de rejoindre la Saône puis le Rhône et de rentrer enfin dans la superbe halle Tony Garnier après 9h40 : objectif atteint. Le T-shirt de finisher sera ma récompense, dérisoire mais tellement importante !

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 13:58
Belle sortie sur le Festa trail

A chaque membre du team, sa course !!!

Manu sur le 18 km, Jérome sur le marathon en solo, Brunilde sur le marathon en relais, Gaël sur le 73 et moi-même sur le 120 km !!! Et chacun a tenu sa place de belle manière !

Les distances les plus longues partaient le samedi, la seule belle et chaude journée du mois de mai !! C'était bien pour les spectateurs, un peu moins pour les coureurs... Mais on joue au trail pas aux billes, alors faut que le corps et les esprits s'adaptent !! Pour Gaël, aucun souci !!! Il trace une superbe course et finit 7e au scratch en 9h20 (soit un peu moins que son prévisionnel !) ! Bien joué !

Perso, ce fut plus rude !! Je suis bien partie et puis et puis la machine a commencé à dérailler, je me suis perdue, bref heureusement que j'ai été bien soutenue pour aller au bout de l'épreuve !! (2e féminine en 19h34, voir mon récit un peu plus loin !).

Par contre le dimanche, temps voilé, un peu frais, idéal pour affronter la pierraille bien casse patte et technique du lieu ! Manu et Jérome ont bien apprécié leurs parcours, se régalant de leurs paysages.

Brunilde quant à elle, après moults rebondissements, partageait finalement le marathon avec Séverine, une chaleureuse coureuse du crû !! Avec en ligne de mire les premières féminines solo et relais, elle fait une belle remontée, très à l'aise en terrains montants mais encore un peu en deça dans les descentes bien tordues !! Elle permet au duo blond de monter sur la 2e marche du podium !

Belle récolte donc !!

Belle sortie sur le Festa trail
Belle sortie sur le Festa trail
Belle sortie sur le Festa trail
Belle sortie sur le Festa trail
Belle sortie sur le Festa trail
Belle sortie sur le Festa trail

Ma longue traversée en solitaire

Je ne vais pas bouder ma 2e place féminine sur cet ultra draille du Pic Saint-Loup (Nathalie Henriques a vraiment fait un super chrono intouchable même dans mes meilleurs prévisionnels !) mais il y a parfois des courses plus douloureuses physiquement et mentalement que d’autres !! et celle-ci en fait partie !!

5h30, on est un peu plus de 200 coureurs à s’élancer du petit village de Causse-de-la-Selle en espérant rejoindre Saint-Mathieu-de-Tréviers, 120 km de cailloux plus loin !!
La seule belle journée ensoleillée et chaude de ce mois de mai va être pour nous et elle ne va pas faciliter la tâche du peloton !! Je redoute un peu cette chaleur à venir, j’ai des mauvais souvenirs de déshydratation l’année dernière, mon abandon sur la Western States est encore bien présent dans mes bagages !!

Le lever du soleil est magistral sur les premières crêtes, les premiers dénivelés s’enchaînent avec facilité. Je suis partie devant, Nathalie Henriques collée à mes basques d’entrée de jeu !! Je suis un peu en avance sur mon prévisionnel mais j’ai l’impression de gérer, sans me mettre dans le rouge…
On passe rapidement le ravito encore au frais de Saint-Guilhem-le-Désert et on attaque la première grosse difficulté vers le Mont-Saint-Baudille. Nathalie me laisse faire le train, je sens qu’elle hésite sur la marche à suivre, me doubler ou pas ??!!… Mais je suis contrainte à un stop technique et je la laisse prendre les devants… Elle va creuser irrémédiablement l’écart entre nous et même sans mes défaillances qui vont suivre je ne pense pas que j’aurais pu la suivre !

Déjà, le peloton s’est effiloché, je me retrouve bien seule sur les cailloux blancs qui commencent à renvoyer la chaleur !!! Heureusement un petit filet de vent nous sauve un peu la mise ! Le charmant village de Pégairolles est en vue, mon team familial est prévenu de mon avance sur les temps estimés, je vais pouvoir refaire bien les pleins de boisson et me concentrer sur ce point là : boire, se rafraîchir très régulièrement pour ne pas trop subir ce beau temps estival !

J’étais venue reconnaître les passages suivants sur Peyre Martine et le Roc Blanc… Je ne suis donc pas surprise de la difficulté de ces deux sommets mais on est à la mi-course et je commence à caler un peu, à me dérégler au niveau alimentation (avec la chaleur, la saturation au sucré survient encore plus tôt que d’habitude !!)… bref, mon avance fond un peu et mon moral s’étiole en parallèle !! Et puis il n’y a vraiment pas grand monde avec qui discuter pour tromper la fatigue et se relancer !!

Et là, dans la descente sur Brissac, erreur fatale !! Je loupe un embranchement… Je ne sais absolument pas où j’ai perdu le balisage… Je remonte un peu sur mes traces, je me convaincs que je suis sur le bon chemin et je continue ma descente, évidemment pas dans la bonne direction… Je débouche dans un hameau charmant mais désert !! Je téléphone au PC sécurité, mais on ne me localise pas, je m’énerve, je déteste perdre le contrôle de la situation… heureusement une voiture arrive enfin et m’indique la marche à suivre pour rejoindre Brissac… Je me remets en marche et je finis par rejoindre le ravito… énervée, dégoûtée, je viens en plus de me faire reprendre par la suivante… bref, je suis à deux doigts de jeter l’éponge… Mais je repars… je passe 20 km dans le doute, mais, poussée, encouragée par mes proches, je continue à avancer !! pas bien vite mais j’avance !!

A la dernière base de vie, on m’annonce que la 2e est arrêtée, les pieds bien abîmés… ça ne va pas me redonner totalement mes ailes mais pour le moral, c’est pas mal du tout, cette nouvelle !! La nuit est bien tombée, la température aussi, je retrouve un peu d’énergie mais je finis vraiment dans le dur en 19h34, 23e au scratch.

Voici le témoignage de Jérome sur son marathon !

Trois mois après le Forest Trail, deuxième gros trail (pour moi !) de l’année : le Festa Trail autour du pic Saint Loup au nord de Montpellier (44km et 1700m+ plutôt que les 2000m+ annoncés par l’organisation). Après les premières chaleurs de la veille, le temps est couvert et la température a beaucoup baissé mais la pluie ne semble pas loin : pourvu que le calcaire reste sec !
Nous sommes environ 400 au départ à Claret et je crains les embouteillages. Finalement tout se passe bien, la première montée se fait sur une piste très large. Il faut parfois attendre un peu au niveau de quelques passages sur les rochers mais cela me donne le temps d’apprécier le superbe paysage et les bonnes odeurs de la garrigue (thym, romarin…).
La première partie, assez roulante, se passe bien, entre collines et vignes. Comme d’habitude, je suis parti lentement, la seconde moitié étant annoncée beaucoup plus technique. Effectivement, après Valflaunès, nous nous retrouvons sur la montagne de l’Hortus, le précipice à gauche, des fils barbelés à droite. Tout faux pas est interdit, et en plus le calcaire est très fissuré. Et soudain, un embouteillage : il faut descendre de cette falaise par une espèce de boyau étroit. Il vaut mieux ne pas avoir le vertige ! Seuls quelques buis permettent de se retenir. Juste en dessous, nouvelle difficulté, un pierrier très en pente. Je regarde les intrépides autour de moi, ils se lancent face à la pente en plantant les talons dans les cailloux. Finalement, c’est la bonne méthode mais quel plaisir de retrouver un bon sentier peu après !
Nous contournons ensuite le pic Saint Loup, les cuisses commencent à être lourdes mais je maintiens un rythme correct, motivé car je rattrape de nombreux coureurs (ou plutôt marcheurs à ce stade de l’épreuve). Dernière montée vers le pic Saint Loup, le plus dur semble fait, mais non, la descente est très difficile : les couches de calcaire sont maintenant verticales et séparées par des creux. Il faut être très prudent d’autant que la fatigue me rend moins lucide. La fin est proche, plus que 1 ou 2 km sur le goudron et voici l’arrivée. Une vague accélération, pour faire croire que je suis en pleine forme ! 6h12 d’efforts (191ème sur 373 mais ça n’a pas beaucoup d’importance) et la pluie qui se met à tomber violemment cinq minutes après mon arrivée, j’ai vraiment eu de la chance !

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 17:54
Citadelles 2016

Une version "presque" sèche !!

Nous étions un petit groupe à nous retrouver sur les parcours des Citadelles !

Didier était sur la montée sèche sur Montségur, on s'est croisé au pied du Château dans une ambiance digne du Tour de France ! tout le monde était un peu survolté à ce moment là !! Il finit en 2h28 à une très belle 50e place !

Gaël et Gilles étaient eux sur la distance marathon. Malheureusement Brunilde a dû renoncer à les accompagner, forcée sur blessure de troquer ses saucany contre son réflex !!

Gaël boucle son parcours en 4h23, un très bon chrono et un excellent classement à la 19e place au général sur près de 500 concurrents !! Gilles termine un peu plus loin en 5h29 ! Une très bonne sortie longue pour le marathon de Paris de la semaine prochaine !!

Enfin sur le long, Hugo a profité du long WE de Pâques pour redescendre dans la région et se faire une belle "petite" course locale ! Il s'est bien gelé au départ, mais la 2e portion du parcours lui a bien réussi. Au départ, il m'avait modestement dit qu'il voulait rentrer en moins de 9h... au final : 8h36, 36e position, c'est largement mieux !

Stéphanie a aussi trouvé dur le petit matin sous la pluie (je vous dis que le sac poubelle c'est pas si mal !!!) et puis elle a déroulé sur un terrain beaucoup moins gras et moins stressant que l'an dernier d'après son témoignage !! Elle termine en un peu moins de 12h...

Quant à moi : voici quelques lignes !! mais pour résumer : 3e féminine en 8h56... en gérant comme une vraie débutante les ravitos !!

Lavelanet, c’est presque chez moi ! Pourtant je n’ai pas couru souvent en terres ariégeoises ! Cette année le 70 km des Citadelles tombe parfaitement dans ma préparation pour le Festatrail, je me lance donc avec plaisir dans cette réputée très boueuse course !

6 h du mat, il fait bien nuit, et il pleut bien aussi ! la météo ne s’est pas trompée ! Je sais que ce n’est pas très seyant mais tant pis je pars avec mon sac poubelle qui risque de devenir une marque de fabrique !! Il faudrait que nos équipementiers se mettent à proposer ce type de produits pour les départs humides !!
Dans les prétendantes au podium, il y a l’espagnole Silvia Trigueros Garrote qui a déjà gagné deux fois d’affilée la course et puis mon amie Juliette Blanchet, descendue de ses pentes alpines pour fignoler sa préparation pour l’ultra de Madère le mois prochain.
J’imagine que Silvia est déjà partie devant, on reste ensemble avec Juliette, papotant un peu de la pluie et de la boue ! Je connais assez bien la première bosse du parcours et la bonne surprise c’est qu’elle peut-être bien pire au niveau glissante et marécageuse ! On enchaîne les kilomètres de forêt sombre jusqu’au premier ravito de Bélesta. On a rangé les frontales et je me suis débarrassé de mon accoutrement même si le taux d’humidité reste très élevé !
Juliette repart devant mais sa veste très fluo reste bien dans ma ligne de mire, on passe ainsi le 2e point de contrôle et on attaque la remontée vers Montségur. Les parcours des 3 courses se rejoignent dans la montée, on perd de notre tranquillité et on se retrouve dans une foule bien bruyante de coureurs !! pour eux, c’est juste la première difficulté ! ils sont encore tout frais !
Au pied du château de Montségur, c’est l’ambiance presque « Tour de France » ! c’est sympa ! je croise ma petite famille qui m’attend en se gelant sur place ! Merci à eux ! Brunilde, blessée, se morfond au bord du chemin mais prend de belles photos !
La dernière partie vers le château est assez folklorique ! Faut jouer des coudes à la montée et à la descente ! tout le monde et donc tous les niveaux se retrouvent et se croisent ! mais l’ambiance est plutôt bon enfant ! J’ai pu ainsi croiser Juliette qui redescendait avec 2’ d’avance sur moi ! Je me dis que la situation est toujours bonne au bout de 40 km !
Mais finalement je vais déchanter assez vite… Mes « vieux démons » m’ont repris ! et dès le début je n’ai pas bien géré mes ravitos ! Les gâteaux apéros et le saucisson, c’est vraiment pas ma tasse de thé sur une course alors à part des bouts de banane je n’ai rien pris ! Je suis partie avec un peu de réserve, mais 3 compotes et une barre, pour 9h d’effort, c’est pas assez ! Et l’assistance étant interdite, je n’ai pas refait mes pleins ! Bref, je me suis retrouvée un peu en manque d’eau et de glucides sur la 2e partie de course, et je n’ai pas revu la veste orange de Juliette ! J’ai fini avec ma play-list dans les oreilles pour compagne de course !

2016 ne restera pas dans les annales question boue et marécage mais de là à dire que le parcours était sec, il y a un monde ! Jusqu’à Roquefixade ça patinait bien et personne n’a fini propre !! Par contre il a fait bien chaud et sec sur la dernière partie : la montée au chateau et le passage sur les crêtes sont superbes… Brunilde se régale avec son réflex ! même si elle préférerait être en course ! Mais les difficultés ne s’arrêtent pas là… derrière il reste un beau mur très redouté ! mais finalement la portion interminable de plat juste avant est aussi pas mal pour saper le moral !!! Des dernières crêtes on voit bien Lavelanet ! mais il faut atteindre la croix de Sainte-Ruffine pour pouvoir enfin redescendre et passer la ligne d’arrivée ! Cette année, les spectateurs massés au bout de cette dernière descente super raide n’ont pas du voir trop de gamelles car elle était bien sèche !!
Sur mon prévisionnel, j’avais prévu une arrivée à 14h55… j’ai arrêté mon chrono à 56 donc contrat rempli !! Juliette finit à 13’ devant en 8h43, Silvia en 8h32
Prochain RDV, dans un mois, sur le 50 km de l’Ardéchois !


Citadelles 2016
Citadelles 2016
Citadelles 2016
Citadelles 2016
Citadelles 2016
Citadelles 2016
Citadelles 2016
Citadelles 2016
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Citadelles 2016
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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 09:15
Les traileurs en ski de fond !
Les traileurs en ski de fond !
Les traileurs en ski de fond !
Les traileurs en ski de fond !
Les traileurs en ski de fond !

pour les skieurs de fond, La Vasaloppet sonne un peu comme l'UTMB pour les traileurs : une course mythique à cocher dans son agenda personnel !
Et mythe supplémentaire, cette course, la Vasa pour les intimes, ne se court qu'en style classique ! À l'ancienne ! Donc tu oublies tout ce que tu sais faire en skating et tu reprends les bases ! Mes 5 séances de préparation vont être un peu courtes pour espérer une quelconque performance sur cette course ! Mais j'y vais pour l'expérience. Autre problème à régler en classique : les skis ! À écailles ou à farter ??? J'ai fait mes entrainements avec des écailles mais le fart c'est tout de même bien mieux pour la glisse ! Mais le fartage c'est tout un art, une science pas du tout infuse ni exacte ! Chacun a sa technique, ses trucs, ses croyances ! Alors je me laisse guider, on verra bien sur place !
Lundi 2h45 réveil chagrin ! Toujours la même question fatidique qui s'insinue en toi : qu'est ce qui te pousse à partir là dans le froid et la nuit si tôt !!!!
La Vasa, c'est comme l'UTMB mais en 9 fois plus grand ! (7000 coureurs pour 65000 skieurs), avec ses marchands du temple, son retrait des dossards, ses navettes.... une organisation sans faille qui tourne sur plus de 10 jours de courses !
Comme en trail, le départ de ces grandes réunions est un peu stressant... Mais ici tout est fait pour te simplifier la vie et puis tu suis le flot de skieurs ! Juste avant de rentrer sur la ligne tu jettes ton sac de changes que tu retrouveras à l'arrivée ! Ce serait pas mal de mettre ce système en place dans notre discipline ! Par contre, pour gérer les moins 17° qui te saisissent dès que tu enlèves ta veste, là c'est chacun pour soi ! Et personnellement c'est un rude moment à passer... Je sais bien que l'on va se réchauffer mais sur le moment je serre vraiment les dents.... Et puis les 8000 skieurs de cette Vasa open s'élancent... Enfin s'élancent c'est un bien grand mot... La marée humaine se met en route tout doucement... Il y a une certaine inertie de groupe !!! Surtout que ça monte quasiment directement... Je me faufile et je prends à priori la bonne file pour éviter le plus gros des bouchons... Dès que la piste s'aplanit chacun retrouve son rythme, chacun dans ses rails (sur certaines parties, jusqu'à 8 rails sont tracés !! Y'a de la place pour tout le monde !). Je décongèle doucement (le camel lui mettra 40 km pour fonctionner !), j'admire le paysage blanc de givre, c'est superbe ! Au détour d'un petit virage Brunilde me double à fond ! Elle n'a pas pris la bonne file pour la première montée à priori ! Mais c'est bien le seul moment où l'on va s'apercevoir ! Elle est partie pour faire une superbe perf !
Je prends mon rythme de croisière 10 km/h bien régulier... J'avance au gré du parcours très légèrement vallonné mais J'ai la trouille dans les descentes de me mettre dans les rails... Mais au bout de 40 km, je me lance ! Je devrais y arriver à faire la position de l'oeuf ! Je sais le faire en ski de piste, il n'y a pas de raison que je ne m'amuse pas à prendre de la vitesse en fond aussi ! C'est pas si mal finalement !
Pour les ravitos, c'est aussi super bien organisé, tu ne fais pas la queue, on ne te marche pas dessus ! Par contre, tu ne viens pas ici pour faire de la gastronomie !! C'est bouillon, jus de myrtille ou boisson énergétique tiède et des petits pains assez secs à la cardamome ! Et c'est tout et c'est toujours la même chose sur les 7 ravitos ! Mon rituel : un petit pain trempé dans la boisson énergétique pour le faire mieux passer ! C'était pas très bon mais finalement assez efficace énergétiquement parlant ! J'ai agrémenté cette ration par quelques gourdes bien plus gourmandes !
J'essaie d'appliquer tous les conseils techniques que l'on m'a délivrés ces quelques jours d'avant course : laisser glisser, travailler en amplitude... Ouais c'est pas si simple !! La différence est bien flagrante, je vois bien qu'il y a encore du boulot ! Et puis la grande mode actuelle c'est de tout faire en poussette, en poussée simultanée sur les 2 bras, sans rien faire avec les jambes ! Le programme de muscu n'a pas été assez conséquent à ce niveau là !!! Effectivement ça avance pas mal sur les bras mais au bout de 10 poussettes je suis carbonisée et je reprends mon bon vieux pas alternatif !
Bref j'avance doucement mais sûrement et les kilomètres défilent sans peine, sans coup de mou, sans lassitude... J'étais partie sur 10h d'effort... Je franchis la ligne très contente de la balade en 9h28 ! Brunilde et son père ont largement eu le temps de prendre leur douche et de se restaurer !! La fille a même lâché son paternel et termine en 6h58 ! Très belle perf !!
Bon c'est bien beau le ski de fond mais c'est trop facile, on va sans tarder se remettre à un "VRAI" sport !

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:43
Trail des Ruthènes
Trail des Ruthènes

Pierre apprécie particulièrement cette course autour de Rodez, il est un peu chez lui là-bas !! La première étape s'est super bien passée... mais malheureusement la 2e s'est moins bien finie... dommage...

"Petit retour sur un week-end qui a bien commencé mais qui n'a pas très bien fini. J'étais donc inscrit au trail des ruthènes, j'avais prévu de faire le 14km le samedi soir et le 19km le dimanche matin. C'était aussi une occasion pour moi de revoir des amies de là bas qui sont venues m'encourager le dimanche matin.
Le samedi soir les conditions météo étaient très bien, il ne faisait pas froid et pas de pluie annoncée. On était donc 130 participants pour s'élancer de nuit à l'assaut du Causse autour de Salle-la-source pour 14km et 800m de D+. Au départ nous sommes un groupe de 10-15 coureurs à se détacher. Je me dis que je ne suis pas vraiment à ma place et que je vais vite me faire dépasser dans les premières côtes mais pas vraiment. Le groupe s'étire mais je reste entre la 10ème et la 15ème place. Je suis bien, je n'ai pas vraiment l'impression de trop forcer, tout se passe pour le mieux. Les chemins ne sont pas trop gras et la course se déroule sans encombres. J'atteins donc la ligne d'arrivée après une ultime montée en 1h33min35sec, classé 12ème au général et premier de la catégorie Espoir (sans trop de difficulté puisque j'étais le seul dans ma catégorie).
Le lendemain je repars mais cette fois c'est pour 19km et 630m de D+. Nous sommes 250 sur la ligne de départ. Je m'élance dans les 20 premiers mais je ne tiens pas le rythme, les jambes sont un peu lourdes. Après 1 ou 2 km je me sens mieux je suis dans les 30-40 premiers et j'ai trouvé mon rythme. Je me fais doubler dans les côtes mais j'arrive à reprendre les places perdues en descente. Les chemins sont plus gras que hier, ce qui est normal vu que déjà 2 courses ont emprunté ces chemins un peu plus tôt dans la matinée, mais pour ce qui est de la météo, c'est génial, il fait bon et les nuages laissent rapidement leur place à un grand ciel bleu. Et pour couronner le tout j'ai deux amies qui sont venues m'encourager tout au long du parcours et ça motive donc encore plus. J'effectue donc ma course dans des conditions idéales et en plus je sens que physiquement tout va pour le mieux. Malheureusement au 10e km, alors qu'il ne nous reste qu'une grosse bosse avant de redescendre dans la vallée et de finir par 4km de plat, dans une descente je prends un mauvais appui sur un caillou, je me tords la cheville et je la sens craquer. Impossible de repartir et de finir avec cette douleur car il reste tout de même 9km. Je suis donc contraint d'abandonner là, dégouté, alors que j'étais en forme physiquement et que j'étais dans les 40 premiers environ... Tant pis, j'y retournerai peut-être l'année prochaine pour prendre ma revanche !"

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 10:44

Jérome revient sur son Forest, une course très bien préparée et très bien gérée ! Bravo à lui !

FOREST TRAIL
Trois mois après le Trail du Pastel, je suis au départ du Forest Trail (42km et 1000m+) pour ma seconde course de nuit. J’ai fait un bon entrainement en janvier (nombreuses longues courses dans la boue des coteaux, parfois de nuit) : je suis prêt !
Beaucoup de monde au départ à la tombée de la nuit (les concurrents des autres courses qui partent plus tard), un peu d’appréhension face à l’inconnu et à la difficulté de ce qui m’attends.
Je décide de partir très lentement pour être certain de finir. Après deux-trois kilomètres, dans la première montée, je me retourne. Il n’y a pas beaucoup de lampes dans la nuit derrière moi mais tout va bien !
Le parcours est agréable avec des passages en sous bois et en bordure de champ sans beaucoup de boue. Mon univers est limité par le faisceau de ma frontale, sensation inhabituelle mais assez agréable.
Premier ravito sous le porche d’une église : de nombreux coureurs semblent faire une longue pause, certains sont même assis. Je ne veux pas m’attarder pour ne pas me refroidir (et parce qu’on n’est pas rendu !) et je prends rapidement un verre de soupe et un peu de fromage.
Après trois heures de couse (et parfois de marche !), ça devient plus difficile même si je double quelques coureurs. Heureusement, j’ai presque toujours quelqu’un en vue devant moi, car j’oublie parfois de vérifier que le balisage est bien présent. Les piles de ma frontale me lâchent au bout de 4h15 (en même temps que mes cuisses). Je suis bien content d’avoir ma lampe de secours (pas besoin de changer les piles dans la nuit).
Deuxième ravito au village du Castéra en haut d’une bonne montée, pause très brève car j’ai envie de finir. La longue descente qui suit sur une route goudronnée est vraiment pénible (douleurs aux cuisses et au ventre). La fin est proche, on aperçoit les lumières de Lévignac, je vais arriver avant minuit et avant la pluie promise pour la deuxième partie de la nuit. Le village est maintenant quasi désert et je franchis la ligne après 5h14 d’efforts.
Je prends le temps de profiter de la douce température de la halle couverte, de la bière et de la saucisse, fatigué mais satisfait !

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 10:45
Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!

J’ai entendu hier soir pas mal de commentaires du type « un Forest sans boue, c’est pas un vrai Forest » !! certes, certes, mais pour la première participation du groupe à cette « classique » toulousaine, je pense que tout le monde a bien apprécié la météo « clémente » et les chemins dans l’ensemble très secs !!!

Patauger 42 km dans la glaise des champs de blé ne m’a pas manqué une seule seconde !! et notre petite troupe a parfaitement géré ce paramètre de la course !!

Alors par ordre d’arrivée :

Didier et Thibaut se sont fait plaisir sur un « petit » sprint de 18 km tourné respectivement en 1h43 et 1h40. Avec sa première place en Espoirs et une 22e au scratch (sur 551 finishers), Thibaut se remet bien de sa blessure hivernale !

Sur la distance supérieure, Gaël entre en fanfare dans le top 10 avec sa 8e place en 2h09, 15’ petites minutes derrière l’intouchable Nicolas Miquel ! Super !
Pierre et Brunilde arrivent un peu plus tard : ils se sont retrouvés en chemin mais c’est Brunilde qui défendant sa première place chez les féminines passe devant en 2h27, et un beau podium de plus !!! Félicitations.
Pierre finit en 2h31 (1er Espoirs, c’est beau la jeunesse !).

Et nous les « vieux » on était inscrit sur le long, pour que ça aille moins vite !!! Jérome avait bien peaufiné sa préparation et termine en un très bon temps de 5h14. Perso, j’ai pris la tête d’entrée de jeu chez les féminines et je me suis pas mal amusé sur ce circuit très varié ! Un bon marathon en 4h16 !

Lundi, une petite séance de canal pour récupérer et on repartir vers de nouveaux horizons !!

Voici la version de Brunilde de ce Forest !!

Même si en ce moment la prépa est plus accès ski de fond (un beau challenge en perspective pour fin février avec les 90km en classique de la Vasaloppet en Suède), une belle journée de ski de fond vendredi suivie du Forest Trail le samedi soir permet de faire un bon weekend.
Au vu des conditions météo, on se dit que la course risque d’être rapide et ça a été le cas. Echauffement rapide, mais on se dit qu’on aura les 500 premiers mètres pour finir l’échauffement car le départ est normalement neutralisé pour traverser la nationale mais en fait ça n’a pas été le cas. On se retrouve donc avec Pierre et Gaël assez loin de la tête de course, heureusement, les premiers km se font sur une large route. Gaël prend vite le large suivi ensuite de Pierre. Pour moi, le départ est un peu dur, j’ai les jambes lourdes de hier. En montée, ça va mais quand il faut relancer sur le plat c’est dur. Je me dis que je me suis peut-être un peu surestimée avec la sortie de ski de hier. Mais, finalement, les km défilent assez vite et je me retrouve au 13km pour le passage du fossé et de la buse. C’est sympa mais se retrouver avec de la boue jusqu’aux genoux et de la terre plein les chaussettes à la moitié du parcours, ça fait un peu moins rigoler surtout que j’avais vraiment les chaussures propres jusque-là car les chemins étaient assez secs. Mais le Forest sans boue ça n’aurait pas été le Forest ;). Finalement, la boue ne va être gênante et au fur et à mesure des km, je suis de mieux en mieux. Je retrouve Pierre vers le 20km qui a un petit coup de moins bien. Ne sachant pas du tout où se trouve la 2e féminine, je ne m’attarde pas. Les derniers km défilent assez vite, il y a du monde pour encourager même en plein milieu de la forêt. La ligne d’arrivée est là, 2H27 de course et 1ère fille, contrat rempli =). On peut alors refaire la course autour d’un bon sandwich et d’une bière.

Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!
Un Forest tout sec !!
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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 09:29
Une "sainté" presque d'été !!

Après le Tor j'ai bien pris le temps de récupérer et de digérer cette grosse épopée. Il n'a pas été question de reprendre un dossard pendant plusieurs semaines... Et puis, le virus m'a vite rattrapée ! Et en cette fin d'année, la Saintélyon constitue une destination très prisée !
Invitée par l'organisation, j'ai juste eu le temps de me programmer une mini préparation avec une remontée en volume (3 semaines à 100 km) et quelques séances de VMA et de "seuil" pour retrouver un peu de vitesse !


Contrairement à mes deux précédentes participations, cette année, la météo est on ne peut plus clémente, pas besoin de partir avec la doudoune, un collant long, un tee-shirt technique court et un long par dessus suffisent !!! Il a neigé il y 15 jours mais tout a fondu et séché, à part quelques très courts passages boueux il n'y a pas d'obstacle à la course folle des premiers et premières !


C'est un avantage indéniable de partir dans le sas élite, tu ne te gèles pas en faisant le pied de grue et tu évites les bouchons dès que les chemins se resserrent ! Mais au départ tu prends une véritable déferlante sur le coin du nez ! Ça pousse dans tous les sens ! Cette année on se serait crû sur un départ de triathlon... Devant moi, 2 gars ont failli en venir aux mains pour une chicanerie de départ !!! Ouh là faut se calmer les gars !!!
Donc pendant 30 km je me fais doubler dans tous les sens !! et puis mes problèmes intestinaux ne m'aident pas à garder ma place, mais c'est un détail !!! Je passe 720e au premier ravito, 690e au 2e. Donc à Sainte-Catherine, d'un côté mon échauffement est terminé et de l'autre les avions du départ commencent à battre de l'aile, et la tendance s'inverse ! Je reprends des places et je me prends au jeu de relancer aussi souvent que possible ! C'est mieux pour la dynamique de course, je remonterais progressivement jusqu’à la 337e place finalement !
Pendant le course, je ne sais pas du tout où j'en suis du classement féminin, je navigue à vue, mais je me presse pour essayer de passer sous les 7h30... Les deux dernières bosses avant la descente sur Lyon sont redoutables mais je relance encore un peu... J'adore le moment du lever du jour sur la ville, l'arrivée sur les quais et le sprint final sur la halle Tony Garnier (bien plus directe que l'arrivée à Gerland et personne ne va s'en plaindre il me semble !). Bon mes pauses techniques intempestives auront un peu plombé mon bilan chronométrique... Je finis en 7h35 à une honorable 9e place... Il y avait du beau monde cette année entre Saint-Etienne et Lyon !

En attendant les prochains rendez-vous printaniers, je vais profiter de la trêve hivernale pour varier un peu les plaisirs et remplacer quelques séances à pieds par de bonnes virées en ski de fond !

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 20:21
Trail du pastel bis

Jérome revient sur cette édition spéciale du trail du Pastel, 2 étapes courues sur le même parcours mais une fois de nuit, une fois dans le brouillard !


Double défi pour moi les 10 et 11 novembre : faire une course de nuit et enchaîner deux courses deux jours consécutifs, accompagné par un autre inconscient : Romuald.

COURSE NOCTURNE (22.5 km, 360 m + et non 660 comme annoncé)
Départ 20h. L’idée est de partir tranquillement, sans trop forcer, pour ne pas s’épuiser ce soir. Tout se passe bien, il est agréable de courir dans la nuit, on reste concentré sur le faisceau lumineux de la frontale et on entend les bruits au loin (chiens, oiseaux nocturnes…). Le temps est sec, le tracé peu technique, je termine en 2h18 (très peu fatigué) et Romuald arrive peu après (2h27). Nous sommes loin dans le classement, mais peu importe !
Retour à la maison : douche, repas (je n’ai pas faim !), coucher vers 1h du matin, difficile de bien dormir. Réveil 7h. Je suis bien (enfin, j’en ai l’impression) mais j’ai toujours du mal à manger !

COURSE DIURNE (la même mais le brouillard a remplacé la nuit)
Départ à 9h, un peu plus rapide que la veille (sûrement trop rapide, mais je ne le sais pas encore). A partir du 8e km, mes jambes sont très lourdes, je rate le ravito du 10e (il a changé de place depuis hier soir !). Romuald me double au 12e puis disparait rapidement devant moi. Je profite d’une côte pour marcher et manger un peu. Je retrouve quelques forces mais beaucoup de coureurs me doublent : c’est dur pour le moral mais je me remotive en me disant qu’ils n’ont pas couru hier soir et que, pour eux, c’est plus facile ! La partie finale est plus roulante, la plupart du temps en descente. Je rattrape Romuald à 3 km de l’arrivée, il n’est pas plus frais que moi ! Nous nous trainons jusqu’à l’arrivée, atteinte en 2h31.
Je suis toutefois très satisfait d’avoir terminé (de nombreux inscrits ne sont pas revenus ce matin). Je pense n’avoir pas assez mangé entre les deux courses, mais comment manger quand on n’a pas faim (bonne question !) ? En plus, je cours très rarement deux jours de suite ce qui explique sans doute les 13 minutes perdues entre les deux courses !

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  • : Le blog de run-à-la-fac
  • : Le groupe « Run à la fac », ce sont 60 coureurs qui se retrouvent par tous les temps au bord du Canal du Midi, sur les chemins des coteaux de Pech David ou sur des sentiers plus montagnards pour s’entraîner, se dépenser et partager un bel effort ! Créé en 2010 par Maria Semerjian, professeur d’EPS et passionnée de trail, au sein du Service des sports de la faculté des sciences Paul Sabatier de Toulouse, le groupe ne cese de s'étoffer et repart de plus belle à chaque rentrée.
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