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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 21:59

Pour ce dernier weekend de juin, nous étions 4, Stephanie, Brunilde, Hugo et moi (Gael),  à prendre la route de l’Andorre non pour ces fameux  magasins et ses produits détaxés, mais pour son non moins célèbre Andorra Ultra Trail !! Arrivés le vendredi en fin d’après-midi à Ordino, un charmant petit village, nous prenons directement place, tant bien que mal, dans l’auditorium rempli à craquer de traileurs  de tous horizons. C'est un briefing pour le moins complet, en effet, il durera bien 45 minutes détaillant chaque cm² du tracé… Après avoir récupéré nos dossards, nous filons chez nos charmants hôtes francais , Benoit et Isabelle, habitant à quelques kilomètres d’Ordino.  Nous posons nos sacs dans nos chambres et profitons d’une belle terrasse pour manger les traditionnelles pâtes d’avant course. Puis vers 21h, nous repartons sur Ordino, pour le départ d’Hugo et Stephanie engagés respectivement sur le 112km (9700d+) (Mitic) et 80 km (5000d+) (Celestrail) partent à 10 et 00h. Les départs se font dans une ambiance de folie avec musique à fond et feux d’artifices !!! Avec Brunilde, nous abandonnons Stephanie vers 10h30 pour aller se coucher afin d’être en forme pour le marato dels cims du lendemain matin.

Le samedi matin, réveil à 6h, pour le départ à 8h d’une petite balade de 40km et 3000 d+ qui s’annonce des plus belles sous un beau soleil.

A notre arrivée, en début de matinée, la chaleur est bien plus importante et a déjà fait de nombreux dégâts sur l’ensemble des formats de cet Andorra trail. Apres une bonne douche, nous déambulerons toute l’après-midi dans Ordino profitant des premières arrivées des différentes courses dans l’attente de Stephanie qui arrivera juste avant 21h. Du coup, nous retournons à l’appartement afin d’attendre Hugo qui n’est pas attendu avant le milieu de la nuit. Vers 4h30, je reçois un petit texto d’Hugo me demandant d’ouvrir la porte de l’appartement, en effet, ces parents présents à son arrivé, l’on conduit jusqu’à là. Il ne lui faudra pas bien longtemps pour trouver le sommeil après ses presque 30h d’efforts dans les montagnes Andorranes !!!

Le Dimanche matin réveil à 8h pour tout l’appartement pour revenir à Ordino ou se déroule le trail solidaire, un trail non-chronométré sur un parcours de 10km et tout de même 700 m d+… (c’est pas plat l’andorre…). Nous accompagnerons avec Brunilde nos hôtes, Isabelle et Benoit, qui ont un dossard. Parti en mode rando, Benoit ne tiendra pas en place et au bout de 400m, il part en courant, il lui faudra 1h30 pour boucler ce trail (pas mal, il nous a confié qu’il avait l’idée de s’inscrire sur le 40 km de l’année prochaine, un beau défi en perspective!!!). Avec Brunilde, nous resterons tranquilles avec Isabelle afin de s’offrir une petite promenade de récupération, profitant de prendre quelques photos des magnifiques cimes au-dessus d’Ordino. Pendant ce temps, Stephanie au spa profite du jacuzzi et des massages à disposition, tandis qu’Hugo, resté à l’appartement, finit sa courte nuit…

Apres avoir récupéré Hugo, nous repasserons à Ordino assister à la remise des prix, applaudir les derniers finishers et repartirons tranquillement vers le milieu d’après-midi sur Toulouse.

Pour préparer le GRP, direction l'Andorre pour le Marato del cims (42km et 3000d+). Il paraît que le parcours est technique et magnifique et l'organisation au top.
Arrivée sur place, les informations se confirment, un briefing bien détaillé, départ en musique avec feux d'artifices.
Départ à 8h d'Ordino avec du beau monde sur la ligne dont Nuria Picas (multiple championne du monde) (je ne la verrai que là;)). Le départ est rapide car en descente et sur la route pour étirer le peloton, ce sera les seuls km sur le bitume. Au bout de 2km, direction le chemin et c'est parti pour la montée. La première montée se passe bien même si il fait déjà chaud. En haut, un peu de replat qui permet de relancer et la descente noua amène au premier ravito. Pour une fois, je m'arrête dés le 1er ravito, pour m'arroser et boire. La 3e fille ne s’arrête pas et me double, je suis donc 4e. Je repars juste derrière elle et la garde en ligne de mire. Après une belle descente, on attaque la montée pour le pic de la course, le Pic de la Casamanya, 1400 m plus haut. La montée est raide mais on peut relancer sur certains passages ce qui permet de changer de foulées. On arrive dans un beau cirque où l'on peut bien voir le col a passé tout en haut. Arrivée au col, on prend un très beau chemin à flancs de montagne dans des pierriers. Technique mais super sympa, j'adore. Par contre, le soleil commence à taper fort. J'ai vraiment soif même si je n'arrête pas de boire.
Une descente bien raide nous amène au 3e ravito avant d'attaquer la montée finale au pic. Je m'arrête quelques minutes au ravito pour boire et m'arroser. J'avale 3 verres (d'eau) cul sec mais j'ai toujours soif et la tête commence à tourner. Je repars très tranquillement mais en repartant, je vois 2 filles qui arrivent, elles ne s'arrêtent pas au ravito et me rejoignent assez rapidement car je mets 3 plombes à ranger mes bâtons. On attaque ensemble cette dernière grosse montée où il faut mettre les mains pour grimper. Une petite voie en 3-4 en escalade. J'adore ça mais là j'ai vraiment la tête qui tourne. Je m'arrête tous les 3 pas pour reprendre mes esprits. En haut des touristes français m'encouragent en me disant, elles sont à 50 m devant, si tu descends bien tu peux les reprendre. Mais, là j'ai vraiment plus les jambes mais surtout la tête.
La descente sera un calvaire et les 10 km pour rallier l'arrivée vont être interminables même si le chemin est superbe, avec que des singles où on peut vraiment s'amuser. Mais, je ne suis plus très lucide car je n'arrive pas à manger, trop chaud. Une racine viendra me faire un croche patte et j'ai le droit à une belle gamelle qui me vaudra un très bel hématome sur la cuisse. Je repars en marchant. J'alterne marche et course (à très faible allure). Les 3 gros coups de culs vont être monter à très très faible allure, allure escargot. Mais il faut finir, au bout d'un moment, enfin on entend le speaker, le village et l'arrivée ! Ouf, bien contente d'arriver !
Au final, 6h21 et 7e fille et 61e au scratch ! Une très belle course mais déçue et surtout frustrée d'avoir pris un coup de chaud et de pas avoir pu me faire vraiment plaisir sur la fin. Mais, un grand bravo à l'organisation et aux bénévoles, aucune fausse note ! Vraiment une course à faire et il y a le choix dans les parcours !

Compte rendu de Brunilde

Je m'aligne sur cet Andorra trail, version courte (40km tout de meme mais c'est là plus courte des distances chronométrées...), dans un but de préparer au mieux le GRP fin aout. Je le sens dès les départ, les jambes sont pas très fraiches avec un weekend précédent assez chargé et une semaine pas trop coupé. Du coup on part tranquille sachant que la fin et apparemment très roulante et qu'il faut se mettre un petit col de plus de 1000de d+ au milieu. Au final les difficultés s'enchaine bien meme si les derniers 200m de d+ s'apparentent plus à de l’escalade que du trail... mais j'aurai assez de jus pour relancer sur les parties roulantes en fin de parcours ce qui sera très agréables profitant d'un mono-trace très joueur en foret (avec quelques dernières bosses bien raide après 35 bornes;)). Au final je boucle les 40 bornes en 5h58 plutot content des sensations sur un parcours très difficile... J'ai eu la chance aussi de bien appréhendé la chaleur qui ne m'a pas trop gêné. Maintenant place au Luchon Aneto trail !!

Compte rendu de Gael

Pour mon premier ultra de la saison et pour mon premier ultra tout simplement, j’ai choisi de m’aligner sur l’Andorra Mitic, un 112 km pour 9700 de D+, 356 au départ, 146 à l’arrivée, voilà en résumé les difficultés du jour. Cette course est vraiment un challenge pour moi, puisque depuis mes débuts en trail il y a trois saisons, l’Andorra Mitic me faisait rêver, aujourd’hui c’est fait.


La course est lancée à 22H avec un départ du village d’Ordino où l’ambiance, très espagnole, donne des ailes. Ce petit village de montagne bouillonne et il est simple d'oublier les difficultés qui nous attendent. Après 5 Km en fond de vallée nous passons Llorts dernier village avant 40 Km de montagne. Le chemin grimpe rapidement et le calme revient progressivement dans la course. Il est temps de prendre son rythme et de commencer à gérer dans la montée du Coma Pedrosa culminant à 2943 mètres. Cette ascension est régulière jusqu’au premier ravitaillement avant d’attaquer la pente et par la suite les blocs. Ce passage va être un calvaire pour moi puisque j’ai du mal à m’alimenter et à m’hydrater. Le froid fait aussi son apparition avec l’altitude et l’heure tardive. Je ne suis pas mécontent d’atteindre le sommet pour basculer sur le lac noir. Il va s’en suivre un enchaînement de cols, les kilomètres se succèdent et les premiers rayons du soleil sur les sommets andorrans rendent la course très agréable, laissant présager une chaude journée.


La première base de vie sera salvatrice pour moi. Après une longue descente qui m'a littéralement mâché les jambes, j’ai l’occasion de manger et de me changer avant de repartir pour 1600 m de D+ non stop jusqu’au col Bout Mort. Au ravitaillement se trouvant après le col, je repars avec deux français, Agnès, qui terminera troisième féminine et Anthony. Nous resterons toute la journée ensemble prenant soin les uns des autres. La chaleur rend la course très difficile mais nous avançons, enchaînant les cols. Les descentes sont à chaque fois très techniques et les montées harassantes. La course commence à être longue pour moi, j’arrive à la seconde base de vie (Km 77) fatigué et lassé. Le fait de manger, de discuter avec nos accompagnateurs et d’apprendre que nous sommes dans le top 40 me redonne de l’énergie pour la dernière section. Nous repartons à quatre, pour huit ou neuf heures de course, puisque depuis le début de l’après-midi nous avons été rattrapés par Laurent.


Les trois dernières ascensions passent plutôt vite. Nous mettons un bon rythme pour récupérer la troisième féminine qui nous a doublé en sautant le ravitaillement sur la base de vie du 77. Ce sera chose faite juste avant de basculer en haut de l’avant-dernier col. Plus que deux descentes, un col et Ordino se présentera à nous. Malgré les erreurs dans le roadbook, sous-évaluant les deux derniers cols, nous passons, avec une frontale pour deux la dernière difficulté. Nous rentrons tranquillement avec Anthony qui s’éclaire grâce à la torche de son téléphone depuis que sa frontale a rendu l’âme. Le dernier ravitaillement est enfin passé, plus que 10 Km avant Ordino. Nous récupérons Laurent qui nous attendait et nous terminons notre périple ensemble.


Il est 3H30 et nous rentrons dans Ordino, 29H40 après l’avoir quitté à la 34ème place. J’ai enfin bouclé mon premier ultra, fatigué mais heureux de finaliser mon entraînement avec cette belle boucle autour d’Andorre.
Maintenant place au repos avant d’attaquer les reconnaissances et les préparatifs pour le 120 Km du Grand raid des Pyrénées, second objectif de mon été trail.



Compte rendu d'Hugo

Andorra trail
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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 18:24
Trail du Cagire

Dimanche 5h30, premier métro, les traileurs croisent les bringueurs ! chacun ses hobbies !

On rejoint Aspet sans problème, on a largement le temps de vaquer à nos routines d’avant course. Tout semble en place, la météo est fraîche juste ce qu’il faut. Il paraît que les sommets son au-dessus de la mer de brume.


J’ai repéré à peu près le parcours la semaine dernière ! ça commence par une dizaine de km assez roulants, pour enchaîner avec une belle montée vers les sommets et le passage en crête (j’ai prévu de sortir les bâtons). Par contre à la descente, je vais improviser car je n’ai pas compris la trace de mon gps !!. Et il faudra en garder un peu pour la dernière partie roulante mais un peu traître avec une dernière jolie bosse !

On débute par un tour de stade très bienvenu pour étirer le peloton. Gaël et Joseph sont déjà devant. Avec Brunilde, on n’est pas très loin ! Jérome, Révaz, Manu et Romuald quant à eux prennent leur place un peu plus loin dans le groupe.

Très vite, je vais me mettre en retrait et laisser partir plusieurs filles ! Sandrine Besseyre et Aurélie Laribeau prennent les choses en main, je ne les reverrais pas. Par contre sur toute la montée je conserve Brunilde et Agnès Francastel en ligne de mire ! ça me motive pour ne pas relâcher mon effort !
Quasiment en fin de montée, le parcours quitte le sentier officiel et prend une trace de chèvres à flanc, en devers, rien de bien courable ! je rattrape Agnès, qui à priori n’apprécie pas la difficulté ! Et puis pour atteindre le sommet, il reste 200 m pleine pente ! c’est super raide ! les bâtons m’aident bien pour franchir l’obstacle, j’ai rejoint Brunilde. Je passe devant, elle me suit sur la descente assez technique sur les premiers virages.
On décide de rester ensemble sur le reste du parcours, on rejoue une 3e étape de l’Euskal Trail ! Les kilomètres défilent bien plus vite en sa compagnie, on s’attend, on s’encourage, on papote sérieux ! Un bon esprit trail ! On finit main dans la main à la 3e place, en 4h51’26. Un grand merci à elle !

Gaël est déjà là depuis un certain, il a fini en 4h31 à une très belle 12e position. Devant, le plateau était super relevé ! On avait rejoint Joseph au dernier ravito, il boucle son parcours juste une poignée de secondes devant nous en 4h51’06, fatigué mais super content de son résultat pour sa première !

Le temps d’une douche et d’un sandwich saucisse-frites, Jérome, Révaz, Manu et Romuald terminent à leur tour cette superbe balade, un peu fourbus mais visiblement satisfaits !!

C’était un beau dimanche de fin de préparation pour moi… Dans 3 semaines exactement, je m’élancerai sur les sentiers californiens ! Et puis pas mal d’entre nous serons également à pied d’oeuvre durant tout l’été !!

Trail du Cagire
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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 16:00
Hugo grand seigneur !

Hugo nous raconte sa course folle sur le trail des Seigneurs, du 17/05. Longtemps sur le podium, une grosse hypoglycémie l'a malheureusement fauché en pleine côte. Il se refait une cerise au ravito suivant et finit à une très belle 4e place ! Félicitations !

Ma préparation estivale continue avec ce week-end le trail des seigneurs, un 50Km pour 3200 de D+ qui offre une visite express de trois châteaux cathares (Peyrepertuse, Quéribus et Padern), sans faire la queue pour acheter notre ticket.
La journée s’annonce belle, nous avons de la chance en comparaison avec Brunilde et Maria. Avec le lever du jour, le vent commence à forcer. Il faudra rester prudent sur les crêtes qui s’annoncent très exposées.
Le départ est donné au milieu de Cucugnan, petit village des Corbières. Après une boucle dans celui-ci nous prenons le chemin des vignes et de la garrigue. Je prends immédiatement le bon train en étant dans les premières lignes du peloton. Le chemin s’élève doucement et le rythme s’accélère. Les jambes répondent bien et nous alternons à l’avant du peloton, la première côte emprunte un chemin carrossable et nous montons à bon rythme ce qui ne me rassure pas, mais je reste dans le groupe. Nous basculons à quatre au sommet. Commence alors une descente très raide (il faudra la remonter au retour). N’ayant pas vraiment regardé le parcours, je suis surpris de trouver une piste plate serpentant le long d’une rivière à la fin de la descente. Aujourd’hui il va falloir relancer et forcer entre les difficultés. Je commence à comprendre que le dénivelé va se faire sur un faible kilométrage.
La seconde difficulté commence directement après avoir traversé un gué. Mes trois compères du jour attaquent très fort la montée, je reste en retrait tout en gardant un visuel sur le groupe. Je commence à gamberger, est il nécessaire de faire l’effort pour recoller ? Mon départ a t’il été trop rapide ? Finalement je décide de monter à mon rythme, la course est encore longue et les difficultés du parcours sont devant nous. Je bascule au sommet sans savoir où se trouve le groupe devant moi mais je recolle rapidement avec la descente. Finalement j’ai fait le bon choix. Nous sommes donc à nouveau quatre devant sur une nouvelle partie roulante qui nous amène au premier ravitaillement Km11. Nous avançons vite et nous passons à ce ravitaillement en 1H02, surprenant presque les bénévoles.
 
La première grosse difficulté du jour commence au milieu du village. Nous prenons une monotrace qui ressemble plus à un ruisseau qu’à un chemin. Il faut parfois mettre les mains. Rapidement un concurrent décroche et nous terminons la montée du château de Peyrepertuse à trois. Malgré la difficulté, l’arrivée sous le château est magnifique et il est fort agréable de voir un site historique et touristique qui est encore calme et vide. Nous attaquons ensuite une descente technique et très glissante ce qui me vaudra une belle chute dans une épingle et quelques frayeurs, mais les kilomètres avancent. Nous arrivons Duilhac pour le second ravitaillement, village très authentique et magnifique, mais il est temps de repartir pour attaquer la grosse difficulté de la journée jusqu’aux crêtes de la Quille. Nous sommes toujours trois et mes deux compères du jour, toujours énervés dans les montés, accélèrent dès les premières pentes. Nous ne sommes même pas au kilomètre 20 et je choisis de garder mon rythme sans chercher à les suivre. J’arrive au ravitaillement du 21ème, situé au milieu de la montée, au moment où ils partent. Je prends le temps de m’alimenter avant de continuer l’ascension. Dès que j’arrive sur la crête je retrouve le vent. Celui-ci est derrière nous ce qui permet d’accélérer dans les parties roulantes, mais c’est aussi un problème dans les parties techniques. Après cette crête commence une descente très raide et fatigante mentalement et physiquement. Le sol n’est pas stable et je me rattrape plusieurs fois aux arbres avant de chuter sans gravité. En arrivant au ravitaillement situé à la fin de cette descente je vois le second repartir. Visiblement il a été détaché par le premier. Comme depuis de départ, après les difficultés se trouve un partie roulante. Nous prenons une longue piste carrossable qui nous ramène pratiquement au village de Cucugnan. Cette piste, en léger faux plat montant, est largement courable mais la chaleur commence à faire son apparition. Je fais l’élastique avec le second, nous sommes seulement à 200 mètres l’un de l’autre mais je n’arrive pas à recoller. Cette piste récupère la boucle du 21Km au niveau de la montée au château de Quéribus. Malheureusement pour moi cette montée d’environ 3 à 4Km va être un calvaire. J’ai la tête qui tourne et ma vision se trouble. J’ai du mal à avancer dans la pente et mentalement je commence à refaire ma course. Je suis dépassé et déposé par un concurrent du challenge (40 Km le samedi plus 50Km le dimanche) ainsi qu’un concurrent de ma course. J’ai vraisemblablement pris une grosse hypoglycémie sur cette portion, le ravitaillement sur le parking du château va être salvateur. Je mange tout ce que je trouve avant de repartir. Le moral est revenu et les jambes commencent à répondre avec le sucre. Une nouvelle course commence : conserver ma quatrième place. Je termine l‘ascension jusqu’au château, où la vue est magnifique. Nous avons même droit à une boucle à l’intérieur de celui-ci. S’en suit une petite crête technique avant de reprendre des chemins plus roulants et ludiques. Nous attaquons maintenant une partie moins technique mais très usante. Le chemin alterne les montées courtes et les descentes au milieu de la garrigue. La chaleur étant, je suis heureux d’arriver au village de Padern surplombé par son château. Il reste 7Km à faire, les jambes vont de mieux en mieux. J’arrive à maintenir un bon rythme sur la monotrace à flanc de colline.
L’arrivée approche et avec elle le dernier raidillon que nous avions descendu le matin. Je n’avais pas fait attention mais il est vraiment raide et, après 46Km, les jambes commencent à souffrir, le mental prendra le relais. Il ne reste plus qu’une descente sur piste pour rallier la ligne d’arrivée.
 
Moi qui voulais rentrer sous les 7 heures, je suis content de mon temps,  6H11 pour boucler les 48Km et 3100 m de D+ à ma montre. Surprise du jour, la fédération a demandé un contrôle anti-dopage sur les 5 premiers hommes et les deux premières féminines. Pour moi c’est une première qui prend un peu de temps mais qui m’a permis d’échanger avec l’organisation et le médecin.
Cette course magnifique et technique, représente une bonne course de préparation qui alterne gros murs et parties roulantes. Il est maintenant temps de se tourner vers mes objectifs pyrénéens.

Hugo grand seigneur !
Hugo grand seigneur !
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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 20:26
Duo gagnant sur l'Euskal Trail

Duo gagnant !!

On peut dire que nous l’avons doublement gagné cet immense béret basque si seyant !
D’abord on s’est bien battues contre les autres et le temps (1ère équipe féminine en 11h09 temps cumulé, 15e équipe au scratch, la 2e équipe féminine est à plus de 2 heures derrière) et puis on a bataillé vraiment ferme contre les éléments !

Jour 1

Vendredi matin, 5h45, on saute dans nos jolies tenues printanières, on prépare nos potions magiques et en route ! Christophe nous épargne la navette de 6h et les premières averses ! Il nous amène au départ à Urepel… Bon, il pleut déjà, on le savait, pas de miracle. J’ai acheté des sacs poubelles 100 l, c’est pas très girly mais au moins on se dit que l’on sera un peu au sec quelques kilomètres…
On se place devant sur la ligne, on ne connaît pas vraiment nos adversaires, tout le monde s’observe !
Et voilà c’est parti ! Brunilde prend la tête de notre duo de choc et donne le tempo… Devant il me semble avoir vu partir quelques jupes mais pas de précipitations ! L’étape débute par 1000 m de déniv positif d’entrée de jeu, ça va calmer tout le monde. Il pleut non stop et on porte toujours nos sacs poubelle ! J’ai bien failli le déchirer un peu plus tôt mais quelle riche idée d’y avoir renoncé !
En prenant de l’altitude, les conditions météo vont très vite se dégrader !! et « l’enfer » n’est pas loin ! La pluie nous fouette à l’horizontale et les rafales de vent monstrueuses non seulement nous transpercent de froid mais en plus elles ont la fâcheuse tendance à nous envoyer sur les barbelés de la frontière ! Nos bâtons vivent leur vie, on tient debout comme on peut mais là j’ai la trouille, je n’ai plus de sensations sous les pieds, mes doigts sont gelés, ma mâchoire tétanisée et les cuisses n’en parlons pas ! Brunilde semble résister un peu mieux mais à peine… Faut juste avancer, penser à rien d’autre…
Heureusement, on arrive enfin au sommet et on se lance dans la descente un peu à corps perdu. Plus on descend, plus on s’éloigne de l’enfer ! Effectivement on reprend un peu pied, on ne traîne pas au 1er ravito que l’on passe en 1h50 bien dans nos prévisionnels. Malheureusement le répit va être de courte durée… Le profil remonte !! et le froid avec !! J’avance au radar, les cuisses comme des blocs, en hyperventilation… je serre les dents, je suis Brunilde… le 2e ravito est au 20e… on retrouve pas mal de concurrents sous des couvertures de survie… Il faut que je fasse quelque chose si je veux continuer… Brunilde me prête sa 2e veste, elle aussi est gelée mais gère mieux la situation… j’essaie de boire un peu de soupe mais je tremble dans tous les sens, sans pouvoir me contrôler, les gentilles bénévoles essaient de me bloquer les mains pour que je puisse avaler une gorgée… bref, l’hypothermie n’est pas loin, mais là pas question d’arrêter ! d’abord on est devant ! et puis si j’arrête, il se passe quoi ? je me retrouve sous une couverture de survie et j’attends le déluge !! pas question ! je suis au fond d’un trou mais c’est cyclique, je vais bien finir par en sortir !!
Alors on repart, les bénévoles sont un peu inquiets mais bipent nos dossards déjà en charpie !
Finalement le pire est derrière nous… Au fil des kilomètres suivant, le paysage va peu à peu s’ouvrir ! c’est pas le grand beau mais on moins il fait sec et on se régale enfin du paysage ! les crêtes ne sont plus synonymes de punition !!
Les kilomètres défilent même bien, on se détend, on retrouve des sensations, on arrive à nouveau à se restaurer et à déguster nos gourdes !!
Au dernier ravito, notre parcours rejoint celui du 2x25, on croise du monde, il fait même un rayon de soleil ! On ose enfin déchirer nos sacs poubelle, on sait que l’on est sauvées pour la journée !! et puis sur les photos à l’arrivée ce sera mieux sans !
Christophe nous guette juste avant le pont de l'arrivée, une belle foule s'est massée, personne ne semble se rendre compte de notre situation quelques heures plus tôt !! Profitons de notre arrivée sur un bon petit rythme ! On termine en 5h24, pour 40 km et 2600 de positif. On refait la course autour d’un bon gâteau basque, celui là on l’a bien mérité ! et place à la douche bouillante !

Jour 2

Même réveil, mêmes préparatifs et quasiment même météo annoncée. Bof, bof, bof… Quand tu sais ce qui t’attend, t’as moins envie d’aller te faire fouetter !! On se pare à nouveau de nos robes de polyéthylène ! On est bien loin du coton bio, mais hier, elles nous ont bien aidé à garder un peu de chaleur centrale ! Et puis perso, j’ajoute même une veste supplémentaire à ma superposition de couches, pas question de frôler la correctionnelle une 2e fois. Physiquement, à part un peu les genoux qui grincent, tout va bien !
On repart comme hier, Brunilde aux avants postes, marquant le rythme ! Comme hier, il pleut, mais 2 données supplémentaires se sont invitées à la fête du jour : le brouillard et la boue ! L’un et l’autre nous accompagneront quasiment sur tout le parcours !
Heureusement le balisage est parfait, des petits piquets jalonnent les chemins tous les 10 m. Par contre, on ne profite en rien de la balade ! On devine des paysages magnifiques surtout lorsqu’on arrive en crête ! mais le brouillard ne se lèvera pas de la journée ! dommage… La boue, elle, complique bien la progression ! Les Citadelles n’ont qu’à bien se tenir ! Heureusement, en montée on sort nos bâtons, voire on les garde en descente pour assurer les slaloms entre les racines hyper glissantes ! Quasiment tous les chemins sont transformés en petit ruisseau de boue… Les chaussettes s’en souviennent encore ! Le seul point positif c’est que la boue basque ne botte pas ! il ne manquait plus que ça !
L’expérience douloureuse d’hier porte ses fruits : on anticipe beaucoup mieux la gestion du matériel, on sort, on range les bâtons, les gants, les vestes… au bon moment. Les conditions climatiques sont calamiteuses mais le vent est bien moins fort qu’annoncé. On est bien dans notre prévisionnel de marche, les kilomètres et les ravito s’enchaînent bien. A partir du 3e ravito, on commence même à remonter pas mal de binômes masculins, on grignote des places, c’est bon pour le moral. Les gars nous encouragent, bons joueurs.
Comme hier, la fin du parcours nous fait redescendre dans la vallée et comme hier, on finit par se déshabiller et jeter nos sacs ! Le dernier ravito est un peu embouteillé par les nombreuses équipes du 25, ça bouchonne au contrôle des puces et puis sur le dernier chemin en single… alors piquée au vif par l’équipe mixte qui nous rattrape de façon étrange (auraient-ils zappé le dernier badgeage ?), je me mets en mode « sanglier » et en sollicitant « gentiment » le chemin auprès des équipes que nous rattrapons, on finit la course sur les chapeaux de roue ! Beaucoup de monde à l’arrivée, c’est bien sympa !
Et bien voilà, nous avons survécu à cette course d’anthologie !! Un grand merci à Brunilde pour sa veste, ses doigts plus habiles que les miens, sa patience dans les cotes et bien plus !
Le soleil sort juste pour les podiums, quelle ironie !

Duo gagnant sur l'Euskal Trail
Duo gagnant sur l'Euskal Trail
Duo gagnant sur l'Euskal Trail
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 07:36
Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !

Quelques bonnes nouvelles en direct de l’Aveyron !! Gaël, Brunilde, Pierre, Thibault et Jérémie ont porté les couleurs de "run-à-la-fac » bien haut dans les classements !!
Brunilde se classe deux fois 2e, le samedi sur le kilomètre vertical et le dimanche sur le 21 km. A chaque fois à la bagarre !! Félicitations ! Elle revient sur ses perf :

Petit retour de la verticausse avec le chiffre 2 comme résumé du weekend :
2 jours de courses : 2x500D+ le samedi et le 21 km et 1000D+ le dimanche
2 podiums, 2 fois 2e
Départ de Toulouse le samedi matin, on arrive tranquillement à Millau pour retirer les dossards et manger un peu. On découvre nos heures de départ pour la Vertical Race puisque celle –ci se coure en contrôle à montre. On part dans l’ordre alphabétique pour la première manche et la seconde sera en sens inverse du classement de la première manche. Pierre partira en premier vers 13h30, je le suivrai puis Gaël partira après. Il fait déjà chaud. On s’échauffe un peu mais celui-ci sera assez court et sans faire monter le cœur. Une erreur, on s’en apercevra à la fin des deux manches. Départ assez rapide pour moi pour la première manche car je sais que le premier km est assez roulant avant de rejoindre le chemin qui monte raide. A partir de là, mains sur les cuisses et on essaye d’avancer comme on peut mais je n’ai rien dans les jambes pas de puissance, mêmes les parties de replat sont dures à relancer surtout en sachant qu’il faut le faire une 2e fois. Le soleil tape bien et il n’y a pas d’ombre. Heureusement, en s’approchant du sommet, il y a une ambiance de folie digne d’une arrivée du tour de France pour nous encourager, ça booste bien et les dernières marches sont vite avalées. Au sommet, super ravitaillement avec des petits pains fabriqués à Millau et développés pour les traileurs (pains aux figues et noix, abricot et amandes et raisins noisettes). On cherche de l’ombre mais il n’y en a pas. On attend que tout le monde arrive au sommet et un bus nous redescend pour la 2e manche. La 2e manche commencera à 16h15, entre temps petite sieste à l’ombre, les jambes en l’air pour récupérer car il va falloir envoyer sur la 2e manche. Je suis 4e sur la première manche avec la 3e et la 2nd à moins de 30s. Je change de stratégie et je prends les bâtons. Départ moins rapide avec les bâtons à la main pour le 1er km puis dés que la pente augmente, je déplie les bâtons et c’est parti. Et là, pas du tout les mêmes sensations que sur la première manche, ça avance bien, je rattrape des concurrents partis avant et je me fais plaisir à relancer sur les replats. L’arrivée au sommet est toujours impressionnante et les dernières marches sont finalement faciles à grimper. Au final, 1’15 de moins sur la 2e manche avec des sensations bien meilleures et dans les temps de Virginie Govignon qui est une référence. En conclusion, premier test des bâtons en compétition réussi et à retenir bien s’échauffer pour des efforts courts car je pense que le manque d’échauffement de la 1er manche a joué sur les sensations et le temps. Je passe finalement de la 4e place à la 2e place =). Attente des podiums à la terrasse du bar où a lieu la remise des prix et avec de très jolies récompenses. Une course à retenir pour l’année prochaine !
Récup le soir dans le Tarn puis plat traditionnel, les pâtes pour être en forme le lendemain. On fera quand même une petite exception en mangeant le framboisier de Pierre amené pour son anniversaire.
Dimanche matin, départ à 8h30 pour Gaël et Jérémy sur le 42km et 9h30 pour les autres sur le 21 km. On peut ainsi les voir partir sur le 42. Petit échauffement cool le long de la rivière et on se place sur la ligne de départ. Bien placé devant, le podium féminin de hier est au complet sur la ligne de départ. Coup de sifflet, comme d’habitude ça part vite mais je pars tranquillement pour ne pas refaire la même erreur que hier. Je laisse donc filer des filles devant. Je reste un peu avec Pierre, la route s’élève et on commence à rattraper pas mal de monde parti très vite. Je suis alors 2e et j’ai en ligne de mire Virginie Govignon. Mais, je vais vite la perdre de vue. Je monte tranquillement en alternant course et marche. Deux filles me rattrapent, une accélère mais elle est déjà à bout de souffle au 4e km ! On arrive en haut de la première montée (la plus grosse difficulté). On peut ensuite bien dérouler sur le causse. Je relance donc et je lâche un peu les filles. Viens la partie de la course plus technique mais superbe avec des singles magnifiques, une belle descente et ça remonte. Les mollets sont dures alors c’est parti, marche. Une des filles me rattrape car elle monte mieux que moi aujourd’hui en trottant. On va à partir de là, rester toujours ensemble. Elle me prend un peu de terrain sur les montées et je la reprends sur les descentes et le plat. C’est la partie casse patte car ça monte et ça descend tout le temps mais on adore ça. On arrive au ravito, l’arrivée est proche. Ca remonte légèrement sur le Causse avant d’attaquer la dernière belle descente. Je me laisse un peu distancer sur la montée par la 2e féminine mais je la reprends assez vite sur la descente. Je resterai ensuite avec elle pour le final. Au final, une 2e place avec quand même un temps supérieur à l’année dernière mais j’ai aussi l’impression d’avoir moins forcé car il faut en garder un peu pour le weekend prochain où ça va être tout autre chose. Le parcours est toujours superbe avec de belles portions techniques qui alternent avec des pistes pour pouvoir récupérer et admirer le paysage sans regarder ses pieds ;). Remise des prix toujours très généreuse avec pleins de produits régionaux dont un ¼ de roquefort (miam !). On s’arrêtera tout de même à Roquefort en rentrant sur Toulouse pour faire le plein de fromage.

Les garçons n’ont pas démérité : Gaël finit 33e sur le KV, belle perf ! bon le dimanche il s’est un peu emmêlé avec le balisage ! Il s’est retrouvé dans un groupe de coureurs qui a quelque peu coupé par mégarde le tracé… dommage... très frustrant, très énervant !!
Pierre lui aussi a enchaîné le KV, 63e et une belle 35e place au scratch et 2e espoirs sur le 21 km en 2h14, Thibault finit un peu plus loin en 2h22’46. Pierre très content de son WE :

"Résumé d'un week-end de courses sous la chaleur de Millau:
Le samedi, première course du week-end un kilomètre vertical en 2 manches de contre la montre pour une distance de 2.5km et 500m de D+ chacune. L'objectif pour moi ayant fais 28 minutes sur cette montée lors de la reconnaissance un mois et demi plus tot, était de faire environ 25 minutes par manches. Malheureusement j'étais largement trop optimiste. Je suis partis trop vite, beaucoup trop vite, dès la fin du bitume je sent mes jambes déjà douloureuse, cette manche est un calvaire et à cela s'ajoute une chaleur de plomb qui n'améliore rien. J'arrive en haut en 27min14 complètement épuisé en me demandant si je pourrais repartir pour la seconde manche. En attendant Gael et Brunilde qui sont partis après moi je retrouve Thibault qui était monté au sommet de la Puncho pour nous encourager et nous donner nos vestes à l'arrivée, il a beau faire chaud, là-haut il y a quand même du vent et quand on ne cours pas on a vite fais de se refroidir. Rejoins par Gael et Brunilde qui ont fais un meilleur manche que moi nous descendons vers le départ en bus. Nous attendons la prochaine manche en se reposant au mieux les jambes en l'air contre un arbre. 16h15 ça y est les premiers départ de la 2nde manche commence. Ayant fais un moins bon temps, je pars devant Gael et Brunilde. Cette fois je me freine sur le début, pas question de se faire piéger de nouveau en partant trop vite. Je trouve mon rythme et je déroule. Petit à petit je remonte sur des concurrents partis plus tôt. A la fin de la route j'ai dépasser 2 concurrents et j'ai en ligne de mire une troisième concurrente. J'essaye de continué ma remonté tout en gérant mon rythme de course. Je me sent beaucoup mieux, je subit largement moins que lors de la première monté, je réussi à relancé dès que je le veux et je fini par dépasser cette troisième adversaire. Je fini la course en courant dans les ultimes marche qui grimpent vers l'arrivée. J'aurais fini cette 2nde manche en remontant 4 personnes et en gagnant 59 secondes sur ma première monté. Je fais une médiocre 63ème place sur 97 au classement général et fini 8ème espoir 9 mais ne suis pas déçu, c'était une superbe course avec une ambiance de folie venant du public, une nouvelle expérience que je renouvellerais sans hésiter l'année prochaine!

Le dimanche c'est au tour des plus longues distance. Gael et Jérémy se sont aligné sur le 42km ils partent une heure plus tot. A 9h30 le départ du 21km est donné. Au coté de Brunilde sur la ligne de départ je suis sur le devant de la course. Dès le départ ça part vite mais la course d'hier m'a servi de leçon. Avec Brunilde nous n'essayons pas de suivre les premiers et au bout de moins d'un kilomètre nous rattrapons déjà d'autres coureurs. On cours ensemble pendant les 2-3 premiers kilomètres puis je pars devant, elle, se préserve pour l'Euskal du week-end prochain. Je grignote du terrain sur Virginie Govignon mais je ne me fais pas trop d'illusions et elle fini par me lâcher sur les dernières épingles de la première cote qui nous mène sur le causse. J'ai un bon rythme, je me sent bien et je vise un meilleurs chrono que l'an passé, je souhaite passé sous la barre des 2h15. J'avais mémoriser le profil du parcours. Une grosse cote au début pour monter sur le causse puis un terrain relativement plat jusqu'au 9ème km et c'est là que l'ont attaque la partie la plus difficile du parcours. Ça monte, ça descend puis ça remonte et ça redescend! C'est pire que des montagnes russes et c'est bien casse patte! Enfin je rejoint le ravitaillement au 15ème km. Là je sais que le plus gros de la course est fait, il n'y a plus qu'a dérouler jusqu'à la fin et je sent que mes jambes répondent encore bien alors je décide d'attaquer un peu et j'essaye de reprendre quelques place au classement. Dans la partie qui descend du causse vers Saint-Georges de Luzençon je me fixe pour objectif de rattraper 2 autres concurrents que j'avais aperçu devant moi alors je donne tout. Mais voilà j'ai beau chercher devant moi, dans les épingles en dessous, je ne les vois pas et pourtant je suis à fond. C'est seulement à quelques mètre de l'entrée du village que je les reprends mais il reste en core un kilomètre environ et j'ai tout donné dans cette longue descente. Je suis à bout de force et ce dernier kilomètre va être long. Je passe la ligne en 2h14min à la 35ème place au général et 2ème espoir derrière Quentin Raïssac avec qui je ne pouvais pas rivaliser. Objectif rempli pour cette 2ème participation au 21km de la verticausse, une course toujours aussi belle et agréable à courir.
Je reviendrais sans hésitation l'année prochaine avec peut-être pour objectif de m'aligner sur le 42km."

Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !

Jérémie s’était courageusement aligné sur l’épreuve plus longue, le 42 km et pour une première sur cette distance il s’en sort très bien en 5h42, 4e espoirs, comme il en témoigne :

Une 1ère pour moi sur 42km, j'ai pas choisi l'épreuve la plus simple ! Je prends un départ très tranquille au début, ça monte direct donc enchaînement marche/course. J'ai tendance à aller plus vite dans les montées que la plupart des gens, qui me rattrapent cependant dans les descentes. Le circuit est très beau, mais ça monte, descend et remonte sans cesse, c'est dur ! 20ème km en haut de la montée la plus dur, après avoir passé la superbe cascade de Creissels j'arrive à un rocher qu'il faut escalader, avec une 15ène de gens qui encouragent et une photographe, je commence à monter et là je me stop net avec un grand sourire crispé face à l'assistance : crampe au mollet. Je continue péniblement jusqu'au 2nd ravito, où je m'arrête 5-6 minutes en faisant presque un repas complet, je repars bien mieux. Les cuisses vont bien, mais j'ai mal sous les pieds. Je double pas mal de monde en continuant de courir dans de petites côtes où tout le monde marche, mais je me fais rattraper en descente où j'ai du mal à poser le pied à cause des douleurs. Les deux dernières montées sont très rudes, en plein cagnard, il n'y a absolument pas un souffle de vent (il est ~13h, aucun nuage, grosse grosse chaleur). Sur la dernière montée je double 5 personnes car les gens s'arrêtent, il n'en peuvent plus, certains en "position vomi". Moi je continue péniblement, j'ai plus d'eau et il reste une partie du Larzac à traverser... je finis très péniblement, lentement, puis j'accélère sur le dernier km pour conserver la large distance avec mon poursuivant, il n'y a personne devant à rattraper. Assez content de ma perf' pour une 1ère ! Je m'en tire avec quelques coups de soleil !

Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !
Verticausse, retour à Millau !

Félicitations à tous et bonne récup !

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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 12:53
Très belles places sur l'Albératrail !

Hugo revient sur l'Albératrail du WE dernier. Faisant course commune avec Nicolas sur une bonne partie du parcours, il nous raconte sa progressive et belle remontée jusqu'à la 7e place de ce travail très relevé ! Félicitations !!

"Pas de pluie pour nous lors de notre matinée dans les Albères près de Perpignan mais du brouillard et un ciel gris. Le brouillard présent sur les parties hautes provoquera un léger changement de parcours.
Nous étions trois au départ de ce 42Km pour 3300m de D+, Fabien, Nicolas et moi même. Ce parcours, que j’avais déjà fait l’année dernière, est très technique et usant pour les jambes et l’esprit mais il est de toute beauté.

Nous nous retrouvons tous les trois à quelques minutes du départ. L’ambiance est très bonne, la journée s’annonce sèche, c’est déjà une victoire après les prévisions de la semaine. Nous partons avec Nicolas aux avant-postes en souhaitant une bonne course à Fabien. Dés le départ nous accrochons la tête de course. Une légère descente sur le bitume permet d’allonger le peloton, mais rapidement nous prenons le premier sentier. Nous faisons donc deux kilomètres groupés sur un chemin large avant de voir les cinq premiers accélérer tranquillement dans le premier single. Nous ne les reverrons plus. Nous restons ensemble avec Nico dans un second groupe de cinq où nous montons à un bon rythme. Après le premier ravitaillement, qui n’était pas signalé sur la carte, nous reprenons une piste large en faux plat montant. Nicolas reste dans ce groupe et je décroche doucement en gardant un contact visuel dans les lignes droites. Je termine la première difficulté jusqu'à la tour de la Massane dans un nouveau groupe de cinq. J’y bascule vers la quinzième place, ne connaissant pas l’écart me séparant de Nico qui se trouve devant moi. Nous avons 5km de descente technique jusqu’au premier ravitaillement officiel situé au village de Lavail. J’accélère donc dans cette descente, qui dans un premier temps est plutôt roulante, avant de devenir très cassante et technique. Je reprends progressivement des concurrents jusqu'à retrouver Nicolas accompagné d’un autre coureur. Nous arrivons tous ensemble au ravitaillement (km12), ou nous pointons aux 8, 9 et 10éme places. Après avoir rempli mes gourdes je rattrape mes deux compères qui ne se sont pas ravitaillés, nous traversons une rivière avant d’attaquer la seconde cote.

Place maintenant à la seconde difficulté de la journée, le Roc de las mèdes. C’est là la montée la plus courte de la journée mais elle est particulièrement raide. Nous montons à bon rythme en échangeant quelques mots, l’humeur est bonne et les jambes suivent. Notre compagnon va rapidement décrocher et nous continuons notre montée en bavardant. Une longue et sympathique descente commence alors. Nous jonglons entre les cailloux et les racines afin de ne pas chuter. Cette descente est très ludique et plutôt roulante en comparaison des autres. Elle nous permet de changer de rythme et d’allonger la foulée. Nous arrivons tranquillement au second ravitaillement au mas del Ca (km18), après 1km de transition sur la route. Un nouveau concurrent nous rattrape à ce moment. Visiblement c’est un local de l’étape aux vues des encouragements qu’il reçoit au ravitaillement.

Face à nous se présente la partie la plus difficile de la journée jusqu’au Néoulous. Plus de 1000 m D+ en 10Km et, dés le départ, nous attaquons avec un mur plutôt sympathique. Notre accompagnateur nous distance rapidement, mais pas d’inquiétude, nous gardons notre rythme. La course est encore longue et nous sommes à peine à la moitié du dénivelé de la journée. Cette montée longue est usante et ne permet pas beaucoup de relance. La végétation change rapidement, nous passons du maquis aux châtaigniers pour terminer dans les feuillus. Le dénivelé s’accumule et la température diminue. Notre rythme faiblit doucement. Nous arrivons pratiquement en même temps au col de la Vaca , nouveau ravitaillement ou nous passons en 9 et 10. Un brouillard très compact rend la température plus que fraîche et la visibilité quasi nulle. Nous apprenons que la trace a été changée pour éviter de prendre la crête. Nous ne montons pas au Nèoulous (ce qui enlève 300m de D+), mais partons pour 6Km de piste large. 6Km de piste c’est long, très long. Cette piste descend légèrement au début mais après deux kilomètres nous attaquons un faux plat montant très désagréable à ce niveau de la course. Nous nous séparons avec Nicolas. J’augmente le rythme afin de rattraper le coureur devant nous que j’avais aperçu dans la forêt lors des longues lignes droites. Cette portion, très difficile pour les jambes mais surtout pour le mental, se termine par le ravitaillement au col des trois hêtres (km28). J’arrive quasiment en même temps que le huitième à ce ravitaillement et nous repartons ensemble dans les singles pour une longue descente très technique. J’arrive rapidement à le décrocher et je gère la descente afin d’assurer un écart sans trop taper sur les cuisses. Malgré ma prudence, à plusieurs reprises, j’ai terminé ma course dans les arbustes, mais pas de chute c’est l’essentiel. Cette descente usante pour le corps et l’esprit se termine en traversant une rivière.

Je passe le ravitaillement au village de Levail (km32,5) en huitième position. J’ai, d’après les dires des volontaires, 10 min de retard sur deux coureurs, mais il reste la montée au col du Pomer. Une montée difficile à ce kilométrage avec une pente qui augmente progressivement. J’attaque donc la montée en gardant un rythme constant, même si les cuisses commencent à tirer. Je bascule au sommet et discute rapidement avec les bénévoles, qui m’informent que j’ai toujours 10min de retard sur le coureur devant moi. J’attaque donc la dernière descente calmement avec pour seul objectif de conserver ma place ne sachant pas ou se trouve mon poursuivant. La descente ludique au départ devient technique sur le milieu avant d’attaquer une longue piste de terre. Cette piste serpente doucement. Il est facile de courir même si les jambes sont lourdes. J’aperçois enfin le château de Valmy, terminus de notre journée dans les Albéres, mais l’organisation nous réserve une petite surprise. Nous reprenons une petite côte sur bitume 500 m avant d’arriver dans le parc. Le public nous encourage et je rattrape le septième dans cette montée, arrivé facilement à sa hauteur et sans accélérer plus que cela je passe devant. Il reste 300m à parcourir dans le parc du château et nous voilà arrivés à bout de l’albératrail.

Cette course, très technique et exigeante, est parfaite en début de saison pour se jauger et évaluer les résultats de l'entraînement hivernal.
Maintenant place au repos.
Je termine la course en 5h17 (7eme) , Nicolas en 5h38 (12eme) et Fabien en 6h57 (88eme)


Très belles places sur l'Albératrail !
Très belles places sur l'Albératrail !
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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 20:44
Ultra trans aubrac

Une première dans ce format : long mais roulant !

J’avais programmé cette course presque pile au milieu de ma préparation pour la Western States, une bonne répétition me semblait-il : départ matinal, 105 km assez roulant, 3500 de déniv positif, avec pas mal de belles bosses, et pas mal de descentes cassantes. La course a été rude mais je ne regrette pas cette virée sur les plateaux de l’Aubrac !

4h, on y est, j’enfile direct ma nouvelle belle tenue (3/4 étoilé, tee-shirt rose et veste assortie !), je sors de l’hôtel et un coureur me prend en pitié et me conduit au départ de la navette ! j’évite un kilomètre d’échauffement. Je retrouve Rémi dans le bus, il a l’air bien ! On patiente au chaud dans le gymnase de Bertholène avant de se rassembler au niveau du château, très bien mis en valeur par quelques feux de bengale. L’ambiance est sympa, bon enfant, solos et 1er relayeurs partent ensemble, alors il y a pas mal de spectateurs finalement au petit jour !
La météo est clémente, je pars direct en tee-shirt, manchons. Et ça part vite ! Je me porte direct en tête de course, j’ai de bonnes sensations mais d’entrée je sens que je suis un peu prétentieuse, on part pour un 100 tout de même ! Tant pis, je me fais plaisir même si je suis trop haut en pulsations en montée (le débriefing du cardiofréquencemètre va bien me confirmer ces sensations !). J’ai Rémi en ligne de mire, on rejoint ensemble le 1er ravito à Saint Côme d’Olt (24 km) en 2h15.
Direction Laguiole dans 31 km et cette portion compte le plus de dénivelé. J’avais bien vu dans mon rétroviseur la 2e féminine (Caroline Benoît) ! Je pensais l’avoir décrochée au ravito mais point du tout. Le sentier monte régulièrement en forêt, je sens bien qu’elle grignote petit à petit mon avance. Dès que ça descend, je parviens à remettre un peu de distance entre nous mais malheureusement ça monte beaucoup plus que ça ne descend ! Elle me double avec un petit geste amical, bonne course, je suis obligée de la laisser filer. Peut-être que je paie mon départ un peu fanfaron, j’ai du mal à m’alimenter, je suis un peu juste en glucose !
Rémi a disparu de mon radar, je l’imagine bien devant !
Le peloton commence à bien s’étirer, je discute quelques temps avec des coureurs croisés sur le GRP, on fait un peu anciens combattants ! c’est la première fois que l’on s’aligne sur un tel format, ultra mais roulant ! il nous manque un peu de montagne pour calmer le rythme ! alors on s’accroche, je sors mon i-pod ! Mon GPS choisit ce moment pour avoir une saute d’humeur, je ne sais pas trop où j’en suis dans le kilométrage et Laguiole se fait désirer !! Le petit sentier dans la boue et la bouse de vache commence à être long ! Enfin, on traverse le village, il commence à pleuvoir, il est 12h30, tout le monde est allé déjeuner, c’est tristounet !! Heureusement, mon ami m’attend au ravito, plein du camel, 3 gourdes de fruits secs, 2 bananes, un bisou et ça repart !
A la sortie du gymnase, c’est maintenant le déluge ! demi-tour, je vais chercher une veste un peu plus conséquente ! Et là, pas vraiment envie de repartir ! On monte sur le plateau de l’Aubrac, ça ne va pas s’arranger… Mais je me lance, au bout de 100 m je suis déjà trempée ! je m’abrite près d’une maison, je commence à me refroidir, faire demi-tour m’effleure l’esprit… mais je repars pour 200 m de plus, c’est la grêle maintenant qui s’abat sur moi ! et là carrément j’entre dans une étable ! il y fait chaud, les vaches doivent me prendre pour une extra terrestre mais je suis bien ! Heureusement Christophe ne répond pas au téléphone, sinon je pense que j’aurais jeté les gants à ce moment-là !
Je repars, je me dis que ça va passer, la météo c’est cyclique ! mais ça va durer plus de 15 km ! Fabienne, une relayeuse me double sous le déluge, et puis fait rapidement demi-tour et préfère rester avec moi ! solidarité féminine ! On papote ! et surtout on essaie de se rassurer comme on peut ! on est seules, l’orage gronde, on compte les secondes entre l’éclair et le tonnerre… on fait quoi déjà dans ces conditions ? se tenir loin des arbres et se mettre en boule ? dans une forêt, c’est pratique ! alors on continue à avancer petits soldats perdus dans la tourmente ! Finalement l’orage s’éloigne. On est trempées, j’essore mes gants comme une éponge, je suis gelée, j’en ai des crampes aux mollets tellement je grelotte ! c’est la première fois que je ressens ça ! heureusement nos tenues sèchent vite et le paysage est magnifique : des grandes étendues bien vertes et vallonnées, pleines de jonquilles en fleur ! c’est superbe et ça met un peu de baume au coeur….
Le village d’Aubrac et son beau buron des Bouals apparaissent au loin… Nouveau plein de nourritures terrestres et « spirituelles », ce sera le dernier contact familier avant l’arrivée dans 30 km. Sur le papier, le profil a l’air de bien descendre mais heureusement mon amie Mayeulle (dernière relayeuse, elle m’a donc soutenue depuis le matin sur l’ensemble du parcours) a bien étudié sa partie et elle m’informe qu’il reste plus de 600 m de déniv positif ! Donc méfiance !
Je ne suis pas si mal finalement mais la pluie a vraiment tout détrempé ! on court, on patauge, on s’enfonce dans la boue, dans les ruisseaux qui débordent et ça c’est pénible… mais bon, c’est le jeu du trail ! En plus je reçois un petit texto : la 3e ne serait qu’à 10’ derrière ! Là pas question de me faire rattraper. Devant, elle est sûrement loin mais j’ai envie de bien faire, finir en moins de 14h et sur la 2e marche, alors je ne m’endors pas. Effectivement, on a droit a de belles bosses bien raides, bien glissantes, mais je les passe encore sans trop de casse. Le paysage s’est fermé, je me concentre sur les kilomètres qui défilent pas si mal ! Je rattrape quelques traileurs finissant difficilement le Capuchadou (version 50 km) et je suis agréablement surprise par ma relative fraîcheur physique et mentale. Juste je m’énerve un peu sur les derniers km ! on est encore dans la forêt à suivre un joli petit ruisseau alors que mon GPS m’indique que je devrais largement être arrivée ! je déteste cette situation, je n’aime pas faire du rab non prévu ! mais enfin, les ruelles et la promenade aménagée au bord de l’eau de Saint Geniez d’olt se profilent et l’accueil chaleureux du gymnase clôture cette longue journée.
Bilan positif : 13h34, 2e féminine, 10e au général (la première finit en 12h48, 7e et la 3e en 14h17) et puis encore des routines qu’il faut absolument que je peaufine et que j’applique : partir moins fort pour pouvoir m’alimenter, bien vérifier le road book pour ne pas se laisser surprendre par des difficultés cachées, toujours s’accrocher, quand on est au fond, on va bien finir par remonter ! et ça c’est encore bien vérifié aujourd’hui !
Finalement Rémi était derrière moi… il a été malade sur toute la course, le froid et les conditions n’ont pas arrangé la situation, mais il a serré les dents et a fini en 16h15. Belle victoire personnelle ! Chapeau !

Ultra trans aubrac
Ultra trans aubrac
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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 12:47
Bordeaux by night !

Romuald nous retrace sa belle virée nocturne dans Bordeaux, un 9e marathon bien arrosé ! Mais son récit donne très envie !!

9ème marathon sur lequel je m'aligne en six ans, Bordeaux est à marquer d'une pierre blanche dans cette série : marathon nocturne, ambiance de folie, très fortes pluies pendant le premier tiers. Je le finis en 3h56 et quelques secondes, mission accomplie.
Tout a commencé vers 17h : les nuages qui se sont amoncelés depuis le début d'après-midi déversent des pluies abondantes. Le temps est maussade, gris, déprimant, j'ai la tentation de rester au chaud dans ma chambre d'hôtel. Je me prépare quand même, sans enthousiasme : dossard ? épinglé ! crème anti-frottements ? appliquée aux endroits stratégiques ! délestage de fluides corporels ? accompli plutôt deux fois qu'une ! poudre de perlimpinpin ? diluée dans la gourde ! gel ou pas gel ? c'est dégueu, mais bon allez, gel ! casquette ou pas casquette ? tête nue ! gilet imperméable ? non, il fait assez doux, tant pis pour la pluie mais je crèverai de chaud si je m'en équipe ! Je quitte l'hôtel le plus tard possible, à 19h, et je trottine doucement pendant 2 kms jusqu'à la zone de départ, sur les quais en face de la place des Quinconces. Il pleut vraiment fort, pfff... Je croise une collègue dont c'est le premier marathon, ça s'arrose. Justement, la pluie redouble. Je m'abrite un peu, puis rejoins mon sas. 20 minutes sous la pluie, le froid et l'humidité s'insinuent dans mon corps par les pores de ma peau. Je m'enferme dans ma bulle, je laisse juste la voix du speaker y pénétrer. Alain Juppé prend le micro et fait de l'humour, vantant le climat tempéré de sa région ("vous n'aurez pas à craindre la chaleur") et conclut par un "marathon pluvieux, marathon heureux". Je suis transpercé par la pluie, la voix du speaker devient insupportable, je l'éjecte de ma bulle.

20h, c'est le départ, enfin. Cinq minutes à piétiner avant de passer la ligne, puis les premières foulées et une douce chaleur qui diffuse rapidement dans tous les membres. Je vais tenter de suivre les meneurs d'allure de 3h45. Problème, la pluie a provoqué une lancinante envie d'uriner, il faut que je m'arrête, une haie va faire l'affaire. Les meneurs d'allure ont déjà disparu, je suis même doublé par la flamme verte des 4h. Pas de problème, je me sens bien, j'accélère un peu pour rattraper "mes" meneurs. Je les aperçois à nouveau devant moi, dans le virage vers le pont Chaban Delmas (ouvrage superbe), je vais pouvoir les rejoindre. Mais je ressens des sensations bizarres un fois arrivé en bas du pont. Des papillons dansent devant mes yeux, j'ai des vertiges, et l'impression que mon cerveau déconnecte lorsque je ferme les paupières. Je ralentis et vois s'enfuir les meneurs de 3h45. Tant pis. Ces sortes de court-circuits créent une sensation très désagréable et assez inquiétante, je suis maintenant trempé et j'ai à nouveau froid, je vais devoir abandonner. J'en suis en tout cas convaincu à ce moment-là. Ce n'est quand même pas lié à mon régime pré-marathon, où j'ai rendu hommage à quelques mets et vins bordelais ? Nooon, im-po-ssible. J'attrape le gel coup de fouet que j'avais failli laisser à l'hôtel. Je le gardais pour le mur du 30ème, mais c'est une urgence absolue. Il va falloir 3 kms pour que mon métabolisme se remette en place, le marathon commence vraiment pour moi vers le 9ème km. Il n'y a cependant pas péril en la demeure, je vais franchir les 10 premiers kms en 53'. Ce n'est pas assez rapide pour 3h45, mais je suis maintenant concentré, facile, bien dans mon rythme. Rien à signaler jusqu'au semi, que je boucle en 01:53. Enfin si, quand même. La nuit est tombée en avance, les lourds nuages noirs ayant totalement occulté la lumière du jour. Les premiers ravitaillements se font plutôt à l'eau claire (L'Eau des Abatilles, l'eau officielle du marathon de Bordeaux vantaient les affiches). C'est un marathon bio. Pas de coca, pas de boisson énergisante powermachin. De l'eau, du sucre, des fruits secs, des bananes, des oranges. Ma foi, pourquoi pas. Je ne connais plus de problème de digestion d'aliments solides sur les marathons, ça va aller, et puis j'ai ma gourde pleine en réserve. La pluie s'est arrêtée, on est sorti de Bordeaux, et nous arrivons à Pessac. Ce n'est probablement pas plus terrible que la banlieue nord qu'emprunte le marathon de Toulouse, mais de nuit ça a son charme. Car c'est vraiment LA super idée ce marathon nocturne. Outre les lumières et les sensations, c'est le week-end, et les bordelais sont massivement sortis de chez eux pour acclamer les champions d'un jour. L'ambiance est chaude, et ça va aller crescendo. Incroyable ! Mais revenons à Pessac, une ville presque comme une autre, sauf que le parcours nous réserve deux surprises, puisque nous allons traverser deux domaines viticoles, le Château Pique Caillou et un autre que je n'identifie pas. Le marathon s'y transforme à chaque fois en cross sur chemins boueux. C'est pas super bien éclairé, pas mal de coureurs ralentissent. C'est cela dit très sympa, mais je ne sais pas si les propriétaires de ces domaines avaient bien anticipé l'impact de milliers de coureurs sur les chemins, dorénavant transformés en pistes pour sangliers. On revient ensuite vers Bordeaux via Talence. Partout du monde, des encouragements. De ci de là des étudiants qui font la fête et qui nous invitent à revenir pour un after. Chiche ! La bonne idée aussi d'un marathon nocturne est qu'une fois revenus dans Bordeaux on va pouvoir longuement zigzaguer dans la ville pour visiter tous les lieux qui en font le charme, sans subir les contraintes du dimanche matin. C'est ainsi qu'à Toulouse, les marchés du dimanche ne permettent pas de tracer un circuit sur les bords du canal, ou encore autour de St Sernin. En dehors de ces contraintes, il est cela dit inexplicable que le marathon de Toulouse ne fasse pas mieux découvrir le patrimoine de la ville (bords de Garonne, St Cyprien, St Etienne...). Ça explique peut être aussi que Toulouse plafonne à 3500 marathoniens après quelques années d'existence alors que Bordeaux fait le plein dès sa première édition avec plus de 15000 participants toutes courses confondues !

Mais revenons à Bordeaux. Les bordelais ont massivement bravé la pluie pour encourager les coureurs (ils ont l'habitude de la pluie susurre en moi le toulousain jaloux de ses voisins bordelais). L'ambiance en centre-ville est de plus en plus extraordinaire. L'adhésion de la population fait chaud au cœur. Et on en a besoin, car on va rentrer dans le dur. Et c'est aussi à ce moment-là que les erreurs de jeunesse d'un premier marathon vont apparaître. Vers le 30ème km, on rejoint les coureurs du semi-marathon significativement plus lents que nous, avec qui on va partager le parcours jusqu'à la fin. C'est assez usant de devoir les doubler. Du coup, certaines rues, qui auraient pu sans difficulté laisser passer un flux de marathoniens décanté par 30 kms de course, s'avèrent trop étroites. L'an prochain il faudra mieux calculer le décalage entre les deux épreuves ! Je crois qu'on y a laissé pas mal d'énergie, à un moment où le corps commence à puiser avec difficulté dans toutes ses réserves. Le problème est accentué dans certaines rues où on se croit au Tourmalet, tellement le public, enthousiaste et nombreux, réduit l'espace des coureurs. C'est très agréable, mais il devient alors quasi impossible de doubler les nombreux semi-marathoniens et on piétine. À un moment on va passer par un jardin public. Moment assez magique, mais la semi pénombre finit par poser problème, d'autant plus qu'un des relais va être pris à ce niveau là. Bon, c'est pas grave, je n'aurais pas fini beaucoup plus vite sans ça, mais c'était peut être un peu dangereux, même si les bancs publics ont été bardés de bottes de paille. Je manque à deux reprises de trébucher sur le concurrent de devant qui lui-même avait hésité devant un obstacle. On va ensuite longer l'esplanade des Quinconces, le grand théâtre, la cathédrale, puis on tourne encore et encore dans les rues du centre. Je n'ai pas vraiment l'impression de ralentir, je jette un œil à ma montre (j'ai récemment investi dans un de ces petits bijoux de technologie) qui, impitoyable, m'indique que je suis tombé à moins de 10 km/h. OK. J'essaie de relancer, mais c'est difficile. Une gazelle blonde me double et s'évanouit dans la nuit. Bon soit, je vais gérer jusqu'à l'arrivée. A moins d'un accident, je vais confortablement finir sous les 4 heures. Dans l'absolu c'est moyen, mais pour mon niveau c'est très satisfaisant. Je n'ai mal nulle part, les endorphines me font planer, la nuit est belle, les encouragements sont nombreux, les lumières de la ville composent un beau spectacle nocturne. Sons et lumières. Bon, où en est-on ? C'est beau, on ne se lasse pas des cris de la foule en délire, mais je fatigue quand même un peu. Ah, le cours d'Alsace et Lorraine, ça sent la fin. On s'engage place du palais, on passe sous la porte Cailhau pour déboucher sur les quais. La place de la bourse est en vue. 300m, 200m, 100m, un beau tapis bleu annonce les derniers mètres, je déroule. L'arrivée, enfin. En 3h56 et quelques secondes. Super, bonne gestion, je n'ai pas tapé dans le mur, mais j'ai progressivement ralenti vers la fin. Ah, dernier petit reproche aux organisateurs, le ravitaillement à l'arrivée : de l'eau est des quartiers d'orange. C'est très limite. Je me jette sur une pâte de fruit que j'avais emportée. Je profite encore un peu de ces instants et traîne sur la place de la Bourse. Il est temps d'aller dormir.

Je rentre tranquillement à l'hôtel à pied, où un pain d'épices m'attend, heureusement. J'aurai ensuite du mal à trouver le sommeil, trop d'adrénaline. Je sirote un thé, je m'étire, l'apaisement va finir par m'envahir. Le lendemain, j'irai déjeuner à la Vieille Auberge, à Casteljaloux. Je recommande vivement cet endroit pour y faire des recharges glucidiques, protéiques et tanniques. Je sais, l'apport tannique est parfois - à tort - négligé dans les revues spécialisées, mais c'est mon petit secret à moi que je vous livre bien volontiers. En l’occurrence un côte de Duras 2008 (Vieillefont, domaine Mouthes-LeBihan), un bel assemblage de Merlot, Malbec, Cabernet-Franc et Cabernet-Sauvignon, une belle robe, de la matière, un vin qui se révèle au fur et à mesure qu'il s'oxygéne en carafe. Une belle découverte, qui a magnifiquement accompagné un succulent foie gras mi-cuit accompagné de sa compotée de pomme, poire et pruneaux puis une belle pièce de bœuf finement nappée d'une sauce aux truffes, et enfin quelques fromages parfaitement affinés. Un gâteau au chocolat finira de reconstituer mes réserves caloriques. Je suis à nouveau gonflé à bloc.

Pour en revenir à la course, l'enseignement est que cette fois-ci je n'ai pas suivi de plan. J'ai fait du fractionné avec le groupe, des sorties longues le week-end, un trail de 31 kms début mars et un week-end trail fin mars. À l'exception des séances de fractionné avec le groupe, j'ai privilégié les sorties plaisir, et parfois un peu durci l'entraînement en me laissant guider par mes sensations. J'ai accumulé 270 kms en mars avec quelques 5000 m de D+, ce qui représente un gros volume d'entraînement pour moi. J'ai uniquement distillé 3 séances spécifiques pendant les 3 dernières semaines, du fractionné long (3x3 kms à 12 km/h + 1 km à 13 km/h). À méditer pour la prochaine fois.

Bordeaux by night !
Bordeaux by night !
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 08:50
Une belle première pour Brunilde et Gaël !

Une très belle 2e place chez les mixtes pour ce duo de choc !

"Au départ de ce raid INSA, je savais que je partais pour l'inconnu. Combien de temps ? Quelle place ? Quel est le détail exact des épreuves ? Toutes ces questions qu'habituellement je peux penser répondre, sont pour moi des inconnus. Nous nous sommes inscrits au dernier moment suite à notre place durement gagné au 90 minutes du relais INSA.Nous sommes donc là un peu en touriste :) Sur le papier, on va faire un VTT, du Trail, de la CO et du canoe, un beau panel de disciplines. Sur la ligne on nous dit qu'on part pour au moins 5h de course et qu'il y a des barrières horaires... je n'avais vu ca sous cet angle.... Ça fera une belle sortie :). Ça part bien évidement vite pour 20km de vélo dans les coteaux de l'arrière pays toulousain. On se replace car nous étions pas très bien placé, et nous étions dans les embouteillages... Conséquence après 5 km, cœur au max, jambes pleines d'acide lactiques et souffle court... On pourra pas tenir 5h comme ca... Au bout de 20km, nous arrivons à Rebigue et nous posons un vélo pour enchainer sur 8km de run and bike. La transition est bien difficile pour les jambes... Arrivée à clermont le fort, nous posons le vélo et enchainons pour 12 kilomètre de trail en bord d'Ariège. Là nous sommes dans notre épreuve, mais la route est encore longue, du coup on reste sage. Afin de rejoindre la CO de 8 km, nous trouvons facilement les 12 balises avec parfois l'aide de nos concurrents et nous repartons pour Rebigue en run and Bike (9km). Cette transition est pour moi difficile et je commence à faiblir. Le retour vers Auzeville en vélo sera bien difficile pour moi, essayant d'accrocher la roue de Brunilde dans les dernières cotes du parcours... Elle fait parler toute sa puissance, moi je la cherche ^^ On ressent en cette fin de raid, les gènes de la famille cycliste :). Retour au départ, on pose les vélos et prenons les pagaies pour 3km de canoe sur le canal... Ca va moins vite que lors de nos séances en bord de canal...et c'est bien plus ennuyeux... Au final on rejoint l'arrivé après 5h30 d'effort avec une 6ieme place au scratch et une 2ieme place par catégorie. Cette journée se termine autour d'un sympathique saucisse-aligot à visionner le film de la journée. Ce fut une super expérience pour ma part, avec une organisation et des bénévoles au top !! Si j'ai l'occaz de m'y réinscrire, je n’hésiterai pas une seconde !!"

Une belle première pour Brunilde et Gaël !
Une belle première pour Brunilde et Gaël !
Une belle première pour Brunilde et Gaël !
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 14:55
Tous sur le Causse !

Ce WE d’entraînement à Millau, il est en germe depuis octobre et le 100 miles Sud de France ! Sur cette longue course, j’ai eu l’occasion à de maintes reprises de partager des portions de route avec Lionel, organisateur de la Verticausse et traileur passionné de sa région. Au fil de nos discussions (faut bien s’occuper sur un ultra !!), il m’a donné envie d’organiser une session d’entraînement sur les Causses !

Et donc, ça y est, on y est ! Vendredi soir, on débarque à Montredon, un gîte d’étape, une ferme, 3 maisons ! De nuit, ça a l’air bien isolé, de jour ça se confirme !! Mais c’est ce que l’on cherche.
On se tasse dans le camion samedi matin et direction La Roque Sainte Marguerite, c’est un peu moins paumé mais à peine, quelques maisons de plus ! Ce village est superbe, planqué au fond d’une vallée, il accueille pas mal de traileurs en reconnaissance sur les chemins des Templiers et des Hospitaliers. On profite du sentier tracé dans le cadre du label « espace trail », c’est très bien fait. On décide de rester groupé sur les 18 km que compte le circuit. La météo nous épargne, on passe dans des paysages superbes, surtout sur les Causses. Retour au camion, un groupe rentre mendier des pâtes à notre aimable logeuse tandis que les autres décident de relier le gîte à pied : 10 km verdoyants, pas particulièrement techniques mais dont certains se souviendront ! la sortie commence à durer ! Au final, 28 km +1400 de positif.

Une assiette de pâtes, une petite sieste et ça repart !

D’abord à la recherche de notre aligot pour ce soir. Sauf que ici ne paissent que des brebis ! et l’aligot se fait avec de la tomme fraîche de vache ! Quelle bande de touristes on fait ! mais Rémi et David vont avoir de la ressource !
On a donc retrouvé Lionel et JB au rond point de La Puncho d'Agast. Ils vont nous guider sur le parcours du km vertical, nouvelle épreuve de la Verticausse sur laquelle certains sont déjà inscrits. Le parcours ne paie pas de mine au départ, ça monte gentiment sur la route et puis… on change de registre ! ça monte raide ! on s’élève très rapidement au-dessus de la ville ! c’est superbe pour celui qui prend cette reco en mode rando et non en mode course ! car les 2,5 km avec 500 de déniv en moins de 30’, ça pique ! On redescend par le sentier final des Templiers, j’en profite pour faire des belles images.

Rémi et David nous ont finalement dégoté de la tomme fraîche et le temps de la douche, ils nous concoctent un superbe repas ! 6 kg de patates et 2 kg de tomme plus tard, il ne reste rien !

Dimanche, changement d’heure, je speede un peu les troupes, faut ranger et retrouver nos nouveaux guides du jour au départ du Rozier pour une balade dans les gorges du Tarn. Tu parles d’une balade !! Ils sont finalement 5 (et non des moindres puisqu’ils comptent Virginie Govignon dans leur rang) à nous attendre sur le parking du village ! Et ça part à fond, 4-5 km de faux plat plus ou moins roulants pour s’échauffer… euh j’espère qu’ils vont nous attendre un peu ! Effectivement tout le monde se cale, on discute, on fait des pauses, et on monte sur le Causse au-dessus du Tarn. C’est superbe malgré le petit crachin breton et les nappes de brouillard diffuses. On finit cette très belle sortie de 20 km (+800) par une montée à la croix du village par des échelles très raides ! les traileurs passent partout !
La pluie et la fatigue résiduelle nous poussent gentiment vers la fin de la session d’entraînement, on renonce sans trop d’état d’âme à la 2e sortie du jour ! Il faut garder des chemins pour la prochaine fois !

Tous sur le Causse !
Tous sur le Causse !
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  • : Le blog de run-à-la-fac
  • : Le groupe « Run à la fac », ce sont 60 coureurs qui se retrouvent par tous les temps au bord du Canal du Midi, sur les chemins des coteaux de Pech David ou sur des sentiers plus montagnards pour s’entraîner, se dépenser et partager un bel effort ! Créé en 2010 par Maria Semerjian, professeur d’EPS et passionnée de trail, au sein du Service des sports de la faculté des sciences Paul Sabatier de Toulouse, le groupe ne cese de s'étoffer et repart de plus belle à chaque rentrée.
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